Le Syndicat national des travailleurs des transports routiers du Sénégal (SNTT) s’insurge contre la décision du Directeur des enquêtes douanières d’arrêter la circulation de tous les Bus jusqu’à régularisation de la situation de ces deniers par rapport à la douane. Face à la presse, ledit soutient se battre jusqu’à obtenir gain de cause.
Les transporteurs routiers sont très remontés contre les autorités. En effet, Alassane Ndoye et ses camarades s’attaquent à la décision du directeur des enquêtes douanières qui exige désormais le paiement de quittance. Selon Elhadji Abdou Karim Seck, rapporteur du syndicat, ils eu connaissance de cette note lundi. « Nous avons décidé de réagir face à cette décision injuste et partiale du directeur des opérations douanières pour renflouer leurs caisses. Nous ne sommes pas toujours le tiers de l’Etat sénégalais. On ne peut pas nous utiliser pour renflouer les caisses de l’Etat, il actionne la douane pour réduire l’assiette douanière et nous en avons ras le bol et cela doit être arrêté », tonne-t-il.
Et de poursuivre: » Les autorités dans cette note, demandent à tous les directeurs régionaux d’arrêter tous les véhicules que le prioritaire et le chauffeur détiennent une quittance de règlement suivant le modèle RS. Car tout simplement le véhicule est âgé de plus de 10 ans et ne doit pas circuler ici. Alors que ce véhicule a été importé et a passé aux services des mines et on décide de sanctionner le chauffeur alors qu’on a refusé de payer ». Il s’interroge: » Pourquoi on ne sanctionne pas le douanier qui l’a fait. Les sanctions doivent être équitables alors qu’on a payé 1 ou 2 millions FCfa.
Et le douanier ne rembourse pas ». Il renseigne que le propriétaire ne peut vendre le véhicule en pièces détachées et il paie l’amende. « Il faut de l’équité partout. C’est une décision unique et injuste. Nous avons décidé d’y faire face à ces quittances. Il faut qu’on les laisse circuler », martèle-t-il. A l’en croire, tout cela est dommageable à la corporation surtout ceux qui soutiennent l’Etat. « Nous allons défendre les intérêts moraux et matériels de nos collègues. J’invite tout le monde à se réunir dépasser nos divergences pour faire face à cette situation. On va vers une élection présidentielle, nous allons nous concerter pour défendre le candidat qui va soutenir notre secteur », dit-il. Il laisse entendre qu’ils n’ont pas prévu de grève. » Ils veulent nous pousser à aller en grève », regrette-t-il.
NGOYA NDIAYE