EAU GLACÉE, JUS ET EVENTAIL: La chaleur offre des avantages pour certains commerçants

En cette période caniculaire, nombreux sont les citoyens qui sont à la recherche de fraîcheur. Et pour cela, tous les moyens sont bons. Si certains achètent de l’eau pour étancher leur soif, d’autres usent l’éventail pour faire face. Ce qui arrange bien les vendeurs de sachets d’eau, d’éventail ou de jus. Tous y trouvent leur compte.

Au marché Colobane, les lieux sont animés. Tous les commerçants tentent d’attirer la clientèle. De même, les voitures et les piétons se disputent la chaussée. Ce qui crée un embouteillage monstre. Il est 11h, le soleil darde ses rayons. Un décor indescriptible qui pousse les usagers à se rafraîchir de temps en temps. Cette chaleur fait l’affaire des vendeurs d’eau fraîche. Aston Niang, vendeuse de sachets d’eau, confie : « Je vends de l’eau glacée depuis plusieurs années et je gagne bien ma vie avec cette activité. Avec cette période de chaleur, je vends le triple de ce que je vendais pendant l’hiver. La chaleur n’est certes pas agréable, mais j’en profite pour mieux faire des bénéfices.»

Sokhna Dione est du même avis : « Mes sœurs et moi vendons de l’eau sur la route, au niveau des allées, entre les voitures qui passent du matin au soir. Avec cette chaleur, la vente se passe plutôt bien. Les bénéfices augmentent et nous sommes satisfaites », témoigne-t-elle toute souriante.

Si les vendeuses   d’eau se frottent les mains, non loin du marché Colobane, d’autres excellent dans la vente d’éventails. C’est le cas de Mansour Sy qui y trouve bien son compte «Depuis ce matin, j’ai vendu beaucoup d’éventails. Avec cette chaleur, ils en manquent

car ils sont très sollicités par les clients. Donc en une seule journée, je peux vendre entre 50 et 100 pièces. Je n’ai pas hâte que cette chaleur se termine », ironise le vendeur.

Regroupées derrière les vendeurs de téléphone, celles qui proposent du jus aux produits locaux ne sont pas en reste. De la glace dans un sachet, d’autres usent de verre ou de carafe. Ramata Seye, vendeuse de jus, gagne bien sa vie. « Je vends du jus naturel depuis des années. En cette période de forte canicule, les affaires marchent très bien. Nous vendons beaucoup plus que d’habitude », souligne Ramata.

FATOU BA (STAGIAIRE)