L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a tenu sa 7ème session du Groupe de travail sur la pêche artisanale (GTPA) du Comité des pêches pour l’Atlantique Centre-Est (COPACE). L’objectif est d’améliorer les connaissances régionales sur la pêche artisanale dans les 21 pays membres et de discuter sur comment mieux définir et caractériser la pêche artisanale dans la région du COPACE.
Pour le développement de la pêche artisanale dans la région du Comité des pêches pour l’Atlantique Centre-Est (COPACE), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a tenu sa 7ème session du Groupe de travail sur la pêche artisanale. Selon le directeur des pêches maritimes du Sénégal, Diéne Faye, la pêche occupe une place importante dans les politiques stratégiques de développement économique des Etats. « Cela par sa contribution significative à l’alimentation de la population, à la création de revenus et d’emploi ainsi qu’au renforcement de la compétitivité », dit-il.
Et de poursuivre : « Au Sénégal, le secteur de la pêche génère 600 mille emplois, contribue à 3,2% du PIB national et 12% du secteur primaire, assure 70% des apports de protéines animales aux populations avec une consommation nationale estimée à 29 kilogrammes par an ». En ce sens, il fait noter qu’en 2021, 240 935 tonnes des produits halieutiques ont été exportés pour une valeur commerciale estimée à 231 milliards F Cfa dont 80% sont alloués à la pêche artisanale. « La Copace, organe consultatif de la FAO, promeut la gestion durable des ressources maritimes, regroupe 21 pays côtiers africains allant du Maroc à l’Afrique du Sud avec trois groupes de travail permettent de se charger de la gestion de pêche pélagique et la pêche artisanale.
L’objectif général dudit groupe est d’évaluer l’état dans les zones Copace et de formuler des recommandations sur les gestions de pêche optimale et durable des ressources halieutiques des pays côtiers », renseigne-t-il. Diéne Faye d’ajouter : « L’objectif est d’améliorer les connaissances sur la pêche artisanale des Etas membres. Cette rencontre permettra d’échanger sur la définition et la caractérisation de la pêche artisanale dans la région du Copace, s’intéresse sur l’étude sur l’impact du repos biologique et économique, de l’industrie des aliments à base de poisson en Afrique subsaharienne et formuler des recommandations pour le suivi, mettre à jour la pêche artisanale dans la zone Copace. « Il s’agira de réévaluer les équipes et formuler des recommandations pour le travail de comités connexes », dit-il.
De son avis, la pêche artisanale est une activité éminemment complexe suscitant une définition de tous les Etats sur des aspects biologiques socio-économique, une harmonisation de collecte entre autres. « L’inclusion des acteurs au développement du secteur est aujourd’hui au cœur des préoccupations des pouvoirs publics dans tous les pays du monde et singulièrement dans le développement auquel, il constitue un défi pour le changement climatique d’exploitation de pétrole Off Shore et de raréfaction des ressources », renchérit-il. Pour lui, en effet, la stratégie des acteurs est une réponse qu’on doit élaborer par des règlements adaptés aux besoins des usagers et de leur niveau de vie.