L’amicale des étudiants de la faculté des sciences et techniques de l’université Cheikh Anta Diop est sortie de sa réserve pour condamner la destruction de leur faculté en marge des manifestations qui se sont éclatées suite à la condamnation d’Ousmane Sonko dans l’affaire Sweet Beauty. L’amicale précise qu’aucun de ses membres ne fait partie de ces saccages et réclame justice pour leur faculté.
La faculté des sciences et techniques n’a pas été épargnée aux saccages qui ont eu lieu le 1er juin dernier, jour de condamnation d’Ousmane Sonko à deux ans ferme pour « corruption de jeunesse » dans l’affaire Sweet Beauty. Une destruction qui n’est pas manifestement du goût de l’amicale de la faculté qui dégage ses responsabilités dans ces saccages et demande que justice soit faite « Nous sommes plus qu’indignés par ces actes de vandalisme perpétrés à notre chère faculté, qui ont abouti à l’incendie de nos bus. En fin de compte, l’amicale dégage toutes ses responsabilités vis-à-vis des personnes impliquées dans cette sordide affaire de saccage de notre université et réclame justice pour notre faculté et son bus, dont l’unique mission était d’amener les étudiants dans les voyages d’études à l’intérieur du pays », a déclaré l’amicale.
Dans ce même sillage, l’amicale de la FST se dit prête à accompagner les autorités pour situer les responsabilités et considère que l’objectif de ces saccages étaient de « détruire l’université toute entière et de perturber le calendrier scolaire ». Poursuivant leur argumentaire, les membres de l’amicale de la faculté des sciences et techniques rappellent que leur rôle est de défendre et de protéger les intérêts matériels et moraux des étudiants « sans complaisance ». Ils estiment que la destruction de leur bus leur servant de voyages d’études n’avait pas raison d’être car, disent-ils, la recherche et l’innovation sont un maillon essentiel dans les études en science.
L’amicale appelle ainsi les étudiants à revenir à la raison et précise que son seul combat reste celui qui va dans le sens social et pédagogique. L’amicale de la facilité des sciences et techniques termine par inviter les « casseurs » à respecter la dignité et l’intégrité de la communauté universitaire tout en rappelant le célèbre slogan « La lumière ma loi et les études mon choix ».
EL HADJI MODY DIOP (stagiaire)