Top Infos Rewmi du 02 06 2023: Les échauffourées à Rufisque ont failli virer au drame. En effet, n’eût été l’intervention des policiers de Gouy Mourid…L’accusatrice de Ousmane Sonko n’a pas totalement eu gain de cause, car ses accusations de viol et menaces de mort ont été écartées…Les manifestants continuent de mettre le feu un peu partout dans les rues de Kaolack. C’est par plusieurs groupes de jeunes…
Les larmes de Adji Sarr
L’accusatrice de Ousmane Sonko n’a pas totalement eu gain de cause, car ses accusations de viol et menaces de mort ont été écartées. Et pourtant, Ousmane Sonko a été finalement condamné pour corruption de jeunesse. Un délit qui est susceptible de lui valoir son éligibilité pour la prochaine présidentielle de 2024. Après délibération, la masseuse la plus célèbre du Sénégal a été aperçue les yeux larmoyants, accompagnée de ses conseils. On ne saurait dire si ces larmes traduisent sa joie de clore enfin ce chapitre qui a causé plus d’une dizaine de morts ou tout simplement des larmes de déception, car d’après son avocat, Me El Hadji Diouf, ils ne sont pas satisfaits du verdict. Ils auraient souhaité que Ousmane Sonko soit condamné à 10 ans de prison ou plus.
Les cours suspendus à l’UCAD
En raison de la situation de violence qui sévit à l’Université, et du saccage de certains établissements, les enseignements sont suspendus jusqu’à nouvel ordre, a informé le ministre de tutelle. Des échauffourées ont démarré à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) ce jeudi, après la condamnation du leader de Pastef Ousmane Sonko à 2 ans de prison ferme pour corruption à la jeunesse, dans l’affaire de viols répétés qui l’opposait à Adji Sarr. Très en colère, les étudiants ont saccagé deux restaurants du campus social et les chapiteaux de la Faculté des sciences juridiques et politiques. Les manifestants ont attaqué le Cesti (Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information). Les locaux du centre de formation des journalistes ont été brûlés par les manifestants. Un bus appartenant au Cesti a également été brûlé.
Le calme est revenu à Thiès après quelques moments d’échauffourées
Le calme est revenu dans la cité du Rail, après quelques moments d’échauffourées survenus à la suite de la condamnation du leader de Pastef/Les patriotes, Ousmane Sonko, à deux ans de prison ferme pour «corruption de la jeunesse». Après que le tribunal a prononcé le verdict sur l’affaire Sweet Beauté, des étudiants de l’université Iba Der Thiam (UIDT) de Thiès, non satisfaits, ont envahi la rue pour hurler leur désespoir. Ils ont, sur une courte durée, eu le temps de brûler des pneus à l’entrée de l’institut universitaire, avant que les forces de défense et de sécurité n’interviennent pour les disperser.
Aussi, d’autres manifestations ont été notées aux abords de la station d’essence EDK, à l’entrée de la commune de Thiès, en provenance de Dakar. Là, également, des protestataires ont brûlé des pneus et n’eût été la prompte intervention des policiers, le pire se serait produit, compte tenu de la proximité d’une station d’essence. Les éléments du Groupement mobile d’intervention (GMI) ont quadrillé tous les coins et recoins de la ville, veillant au grain, au niveau surtout des points stratégiques. La Senelec, en face de la promenade des Thiessois (ex-place de France), est surveillée par des militaires.
Des blessés notés du côté de la police
Les manifestations se poursuivent partout au Sénégal depuis la condamnation à 2 ans de prison ferme de l’opposant Ousmane Sonko. Les jeunes de l’opposition font face aux forces de l’ordre dans les rues. Vers les Parcelles assainies, de nombreux blessés ont été signalés du côté de la police. Un policier a été sauvagement battu par les manifestants. Les travaux du Bus rapid transit (BRT) ont été saccagés. Sans oublier les gares du Train Express régional (TER). Les dégâts matériels sont inestimables. Le leader de Pastef (opposition) Ousmane Sonko a été condamné jeudi par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar à 2 ans d’emprisonnement ferme pour corruption de jeunesse. M. Sonko a été acquitté des faits de viols et de menaces de mort pour lesquels une plainte lui a été servie par Adji Sarr, une jeune masseuse.
Manifestations à Rufisque
Les échauffourées à Rufisque ont failli virer au drame. En effet, n’eût été l’intervention des policiers de Gouy Mourid, le peu de gendarmes, sans grenades seraient passé de vie à trépas. Des jeunes déchaînés ont attaqué la gare du TER et ses environs, avec des jets de pierres et des cocktails molotov. Les forces de l’ordre dépassées par les événements ont fini par leur céder la place. Par ailleurs, au foirail de Rufisque, communément appelé Djoutibeu, des jeunes ont tenté d’envahir les lieux, mais ils ont été violemment réprimés par les éleveurs et les chauffeurs.
L’on nous signale également qu’un groupe de jeunes auraient tenté de s’en prendre au domicile de la mère de Marième Faye Sall et aux locaux de la Poste de Sangalkam, mais ils ont été repoussés par la police. Certains manifestants ont tout de même réussi à causer des dégâts assez importants à l’agence de la Senelec. La route Keur Ndiaye Lo-Bambilor est en proie à des scènes de violence qui ont paralysé la circulation sur cet axe. À Bargny, la situation est devenue compliquée, avec des rues bloquées. Par ailleurs, les informations, circulant sur les réseaux sociaux, faisant état de la mort d’un policier, seraient totalement fausses. Ce dernier aurait été seulement blessé…
Le domicile de Mariama Sarr attaqué par des manifestants
Les manifestants continuent de mettre le feu un peu partout dans les rues de Kaolack. C’est par plusieurs groupes de jeunes qu’ils commettent ça et là leurs forfaits. Aux environs de 15 heures 10 mn, ils ont attaqué le domicile de madame le ministre de la fonction publique, Mariama Sarr en caillassant les vitres. Avant de promettre de visiter l’ensemble des autres maisons appartenant aux leaders de la majorité…
La police en alerte à Kolda
Les éléments de la police sont visibles partout dans la ville de Kolda. Les forces de défense et de sécurité, armées jusqu’aux dents, sont postées aux différents endroits stratégiques de la commune, pour parer à toute éventualité. Le verdict de l’affaire Sweet Beauté est tombé tel un couperet. La condamnation d’Ousmane Sonko est mal perçue par ses militants et sympathisants du Fouladou. Comme pour éviter des casses dans la commune, les FDS veillent au grain dans la ville où le calme est plat.
Les camarades du maire de Ziguinchor sont plongés dans un désarroi total. Le leader national de l’opposition est condamné à deux ans d’emprisonnement ferme pour corruption de la jeunesse. Le délit de viol et celui de menace de mort étant tous abandonnés, les partisans du président Ousmane Sonko parlent d’un échec du complot contre leur leader.