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Accident de Sakal: Le président Macky Sall
Accident de Sakal: Le président Macky Sall

Macky SALL assène ses vérités face aux fauteurs de troubles: « Mon devoir est de protéger la République, quoi que cela puisse couter »

Après avoir écouté religieusement les uns et les autres, Macky Sall a demandé à ce que  les conclusions soient disponibles au courant du mois de juin. Il a réitéré son engagement de protéger la République face aux menaces faites à l’endroit des juges. Il accepte également de discuter du 3ième mandat et avec l’organisation d’élections libres et transparentes. 

Les jeux sont faits ! Le dialogue national a démarré hier. Avec autant de participants dont des partis politiques, des acteurs des différentes couches entre autres. Dès lors, il a asséné ses vérités crues à l’endroit des fauteurs de troubles : « Je voudrai attirer l’attention car il y a une situation nouvelle qui se dresse à ce pays. Des individus ont décidé de détruire la République, c’est leur choix. Mais mon devoir est de protéger la République par tous les moyens. Nous ne pouvons pas accepter dans ce pays les menaces faites contre des juges etc. » Pour le Chef de l’Etat, d’aucuns appellent des magistrats pour les menacer de mort. « Des appels téléphoniques et des menaces.

D’autres pour les suivre et brûler leurs maisons tout en les sélectionnant. Je suis sûr qu’après ce dialogue, selon les points de vue développés vous verrez certains qui seront tentés de mettre le feu chez un tel ou un tel. C’est inacceptable et cela ne le sera pas dans une république », a averti Macky Sall. Dans le même ordre d’idées, il a dénoncé le fait que notre pays soit la cible de campagne de dénigrement au niveau international et orchestré contre le Présidant de la République. « Je sais me battre mais contre ce pays et sans démocratie, cela est ignoble ! Alors si nous voulons avancer, avançons dans la vérité et dans le cadre du respect de la loi.

Au moment où nous parlions cet après-midi un individu a été appréhendé et il a tiré sur un jeune manifestant. C’est un civile et pas un élément des forces de l’ordre. Donc ceux qui tirent et qui tuent ce ne sont pas nos FDS car ce sont les forces les plus républicaines en Afrique et connues et reconnues par les Nations Unies. Et donc quel est l’intérêt pour nos forces de l’ordre de tirer sur des civils ?  Pas du tout et ils ne le feront pas car des enquêtes vont révéler ceux qui sont avec des armes ! Les mêmes calibres et qui tirent pour que l’on dise que le Sénégal on décompte les morts, c’est le chaos etc. On ne peut pas amener l’état à démissionner  de sa responsabilité régalienne d’assurer la sécurité des citoyens et de leurs bens ? », fustige-t-il. Poursuivant, il invite les uns et les autres à respecter la loi car les rapports de forces ne sont pas les solutions et il faut faire confiance à la justice et à l’état de droit et aux Fds qui protègent les citoyens. « Que ceux qui brulent les maisons des autres arrêtent car cela personne ne peut y échapper. Détruire autrui et rester tranquille est une illusion et il faut discuter et dialoguer de manière sincère en préservant  les acquis. Tous les jours le Chef de l’état est insulté mais il a des droits et c’est un citoyen », ajoute Macky Sall.

« On peut poser le débat sur le mandat, mais de manière responsable »  

La question qui est sur toutes les lèvres est la question du mandat. Pour Macky Sall, on peut bel et bien poser la question et en débattre mais il refuse que ce pays soit détruit et laisse place au chaos. « Nous ferons tout notre possible et par tous les moyens nous allons faire face. Vous voulez le prendre mais en toute responsabilité. Mais affirmer que par la force je ne serai pas candidat. Au nom de quoi !? Ceux qui le disent ont battu campagne lors du référendum pour dire que j’ai droit à un autre mandat si le « Oui » passe. Et tout le monde sait lire le droit. J’accepte qu’on en parle dans le dialogue.

De même que l’ouverture et l’inclusion car c’est pour le pays et son avenir. Alors allons au dialogue dans cet esprit pour faire avancer notre démocratie. Que l’on ne me demande pas de croiser les bras face aux velléités de déstabilisation de notre pays. Que personne ne me le demande car ce n’est pas possible car force doit rester à la loi », a asséné le Chef de l’État. Pour le reste, il a demandé à ce que les délais du dialogue soient raisonnables. Il faut avoir des recommandations au courant du mois de juin et que l’essentiel soit fait même si selon lui, ils ne pas d’accords sur tout. « Il faut arriver à faire avancer nos discussions. Je voudrais dire ici que le gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires pour organiser une élection paisible, démocratique, libre et transparente, comme notre pays sait si bien le faire. Il faut des commissions rationnelles et des résultats pour les citoyens » a assuré le Chef de l’état. 

Dans ses propos liminaires, Macky Sall, le Président de la république est revenu sur le sens du dialogue qu’il lui-même initié. Sachant que cette rencontre n’est pas une première, parce que le « diisso » (concertations) fait partie de l’identité socio culturelle pays. Erigeant le dialogue en principe de gouvernance qui, « transcendant le face à face pouvoir-opposition, intègre toutes les forces vives de la nation ; parce que la vie nationale ne peut être monopolisée par les seuls antagonismes politiques, au détriment d’autres priorités d’intérêt commun. Il a en outre salué le courage des différents participants et qui refusent aussi de suivre la clameur publique.


MOMAR CISSE

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