Le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop, suggère »l’institutionnalisation » d’une rencontre périodique tous les trois mois entre le président de la République et le secteur privé, en vue d’échanger avec des acteurs qui créent de la richesse et investissent au Sénégal.
»Aujourd’hui, il y a une sorte de frustration du secteur privé quand on voit le président de la République recevoir certaines catégories sociales, comme les lutteurs et les artistes », a relevé le président du MDES, s’exprimant dans un entretien avec l’APS, dont il était l’invité de la rédaction.
Selon Mbagnick Diop, »le secteur privé qui constitue la colonne vertébrale de l’économie et qui crée de la richesse au Sénégal devrait être la priorité ». Aussi a-t-il suggéré l’institutionnalisation d’une rencontre, tous les trois mois, entre le président de la République et le patronat.
Tout le monde sait que le Senegal est impacté par la crise du Covid-19 qui par ailleurs touchée tous les autres pays du monde.
Face à une telle situation, le gouvernement a eu plusieurs rencontres avec les ministres et acteurs de l’économie nationale pour relever le niveau. Face à ce défi, le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop, suggère »l’institutionnalisation » d’une rencontre périodique tous les trois mois entre le président de la République et le secteur privé, en vue d’échanger avec des acteurs qui créent de la richesse et investissent au Sénégal.
Selon Mbagnick Diop, cette situation constitue plusieurs facteurs. Ainsi à titre privé, on le voit. Çà, il n’y a aucun souci. Mais, je parle du patronat et du secteur privé », a-t-il précisé, en faisant allusion à cette audience du chef de l’Etat avec le patronat annoncée depuis le mois de février.
Il considère que »c’est important même pour le président de la République de rencontrer des acteurs qui sont sur le terrain et qui investissent au Sénégal ».
»Nous ne quémandons rien, mais le secteur privé a juste besoin de sentir qu’il y a l’Etat à ses côtés », a souligné M. Diop, donnant l’exemple de pays, comme la France, la Chine et le Maroc, où le président est souvent accompagné lors de ses déplacements à l’étranger par une forte délégation de chefs d’entreprise.
»Un pays se développe par son secteur privé », a soutenu le président du MEDS, insistant sur la nécessité de mettre en avant »le patriotisme économique et la préférence nationale ».