Les débats d’audience ont démarré devant la chambre criminelle avec l’interrogatoire de Ndèye Khady Ndiaye, patronne salon Sweet beauté et poursuivie pour complicité de viol, incitation à la débauche et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs.
Dans sa déclaration, elle a révélé avoir surpris un jour Adji Sarr sur un client. « J’étais sortie avec mon époux. À mon retour, j’ai vu que toutes les filles étaient assises dehors. Pendant ce temps, Adji Sarr était à l’intérieur avec un homme. Elle était assise sur ses pieds alors que le gars était en grand boubou.
Dans l’autre pièce, Adji faisait attendre un autre qui devait faire du gommage », a-t-elle renseigné. Avant de poursuivre : « ce jour-là je l’ai renvoyé parce que je n’accepte pas de tels agissements. Par ailleurs, lorsque j’ai accouché prématurément, j’avais décidé de fermer l’institut. Adji m’a dit qu’elle pouvait rester dans la maison parce que n’ayant pas où aller. Mieux, elle a appelé une copine avec qui elle était restée dans l’institut ».
À la question de savoir est-ce que Sonko choisissait Adji Sarr à chaque fois qu’il venait à l’institut ? Ndèye Khady Ndiaye a répondu qu’elle n’a jamais tenu de tels propos. Auparavant, elle a informé avoir ouvert Sweet beauté en 2018. Elle dispose de tous les papiers nécessaires qui lui permet de pratiquer la profession. « Je faisais le massage dans un institut pendant 3 ans. J’ai également travaillé 6 mois dans un cabinet.
C’est par la suite que j’ai ouvert mon institut. Il y’a un salon de coiffure, SPA, pose ongle, etc. J’avais une page Facebook SPA beauté Dakar. Beaucoup de filles sont passées là-bas », a-t-elle indiqué. Elle a confié au juge que les masseuses avaient des tenues de travail. Elles ne sont jamais nues. « Je n’ai jamais dit que j’avais des clients vip. Ils sont tous égaux mes clients. Nous sommes des professionnelles », a-t-elle insisté.