La 11e édition du Gala de la Convention des jeunes reporters (CJRS) a été moment de fête, de communion mais aussi de plaidoiries. Lors de sa prise de parole samedi soir, le président de ladite organisation est revenu sur la situation précaire des journalistes. Migui Marame Ndiaye, sur la base d’une enquête, a informé que seuls 44% des reporters sont en situation de CDI.
« En attendant la présentation des résultats de l’enquête dans les semaines à venir, nous partageons avec vous quelques chiffres éloquents. Sur 216 reporters qui ont répondus à notre enquête, environ 44% seulement ont soit un contrat à durée indéterminée (21,1%) soit un contrat à durée déterminée (11,1%)… Tout le reste est des prestations (22,2%) ; stage (17,1%) et 26,4% des reporters ne sont liés à leurs employeurs par aucun de ces différents types de contrats », a regretté M. Ndiaye.
L’étude dont il fait allusion a montré également que près de « 70% des journalistes ayant répondu ne disposent pas d’exemplaires de leurs contrats. Sur 181 réponses, on apprend également que moins de 20% ont confirmé que leurs contrats sont enregistrés à l’Inspection du travail ; tandis que 22,3% ont des bulletins de salaires ; 14% seulement ont une couverture maladie ; 14% un numéro IPRES ».
Migui Marame Ndiaye a annoncé la publication du rapport dans les jours à venir. Il a prévu de prendre langue avec les différentes parties prenantes, notamment le ministère de tutelle et son homologue en charge du Travail, mais aussi et surtout le Patronat, qui est notre partenaire naturel et qui est aussi confronté à des limites objectives, qu’il conviendra de prendre en charge.