L’Alliance des Syndicats Autonomes de la Santé (ASAS) avertit le gouvernement sur leur trêve observée dans leur plan d’action de lutte. Selon And Gueusseum indique cette trêve ne signifie pas la levée des mots d’ordre car la hache de guerre n’est que momentanément enterrée.
And Gueusseum se veut clair sur la trêve observée ces derniers temps. Dans un communiqué dont copie nous est parvenue, l’Alliance des Syndicats Autonomes de la Santé (ASAS) rappelle au Gouvernement et aux camarades que la trêve ne signifie pas la levée des mots d’ordre car la hache de guerre n’est que momentanément enterrée. «Mais chaque Gueusseumeuse et Gueusseumeur sait où il a enterré la sienne », lit-on dans la missive. Les syndicalistes font noter que malgré les impairs notés dans l’application des accords, ils réitèrent sa motion de remerciement à Macky Sall, Président de la République pour les augmentations substantielles et inédites du pouvoir d’achat des Travailleurs à l’heure du bilan du 1er mai 2023 au Palais de la République et exhorte le patronat à faire preuve de célérité afin que les employés du secteur privé bénéficient aussi du relèvement de leur pouvoir d’achat laminé par une inflation sans commune mesure.
« Dans le secteur de la santé et de l’Action Sociale, la révision du système de rémunération des conseillers en travail social, le reclassement des techniciens supérieurs de santé ayant comblé leur gaps de connaissances et de compétences conformément au décret 2021-667 du 27 mai 2021, tout comme le plan de carrière des Aides sociaux des Assistants infirmiers, des techniciens de maintenance hospitalière, des agents d’hygiène des préventionnistes, des infirmiers brevetés, des prothésistes, assistants dentaires, préparateurs en pharmacie et communautaires constituent des préoccupations et des interpellations car ayant fait l’objet d’accords réalistes et réalisables à matérialiser pour un climat social apaisé », se réjouissent les syndicalistes. Ils interpellent le ministre de la santé et de l’action sociale interpelle dans l’extinction des foyers chroniques de tension dont ils jugent que « le principal est allumé par un protégé du Top management hospitalier. C’est le lieu de l’interpeller sur l’absence de Conseil d’Administration (organe délibérant des Etablissements Publics de Santé) des hôpitaux de Kolda et de Kédougou toujours dans l’irrégularité dans l’obligation de faire voter des budgets et de présenter des états financiers annuels ». And Gueusseum de rappeler le cas de l’hôpital A.
Le Dantec dont les pouvoirs de décision ont été partagés entre le conseil d’administration et la DGES, avec un Directeur confondu dans des tâches de faisant fonction, sans accompagnement idoine, portant ainsi un gros préjudice aux travailleurs. « A la suite de la trêve des grèves et du boycott des programmes de santé ainsi que celui des formations et des supervisions, And Gueusseum invite à nouveau le Premier Ministre, à qui elle avait fait l’honneur de cesser les hostilités, d’organiser une séance plénière de restitution des propositions faites par les plénipotentiaires du Gouvernement pour une délibération définitive sur l’harmonisation des augmentations de salaire et leur généralisation, autant dans les Collectivités territoriales que dans les Etablissements Publics de Santé notamment pour le personnel en rade depuis le 31 mai 2022 pour la justice et l’équité sociale.
NGOYA NDIAYE