Face à la presse hier, les commerçants du marché Barak de Sicap liberté ont reproché au maire de la commune Souleymane Camara de ne pas avoir respecté aucune procédure légale pour les faire partir. Ces commerçants dénoncent une tentative de vouloir donner l’espace au multinational carrefour au détriment des jeunes qui sont la plupart occupant de l’espace du marché.
Les commerçants du marché Baraka de la Sicap liberté, sont très remontés contre le maire de la commune Souleymane Camara. Ces derniers disent avoir reçu une délégation de la municipalité leur apportant une sommation de quitter les lieux sans aucune procédure légale. « On a reçu une délégation composée d’un groupe d’agents de la mairie du maire, Souleymane Camara, deux policiers, un huissier. Ils sont venus avec des sommations. Quand je les ai reçu, je leur ai dit, vous allez rencontrer les propriétaires pour lui remettre les sommations parce que nous en tant que locataire on ne peut pas le recevoir. La sommation c’est pour détruire le marché en vrai. Un marché on ne le casse pas sans une procédure au préalable » a expliqué Rose ndiogoy délégué centre commercial baraka a Sicap liberté extension
Ces commerçant accuse le maire de la commune Sicap liberté de n’avoir non seulement respecter la procédure normal mais également de vouloir détruire les lieux et les donner au multinational Carrefour, « On ne nous a pas donné comme raison ni ce qui en sera, et la procédure n’est pas respecté, il nous a rien donné. Une seul chose qu’on sait il y’a carrefour qui été venu en visite au marché donc cela veut dire qu’il veut détruire le marché pour le donner à un étranger et laisser les Sénégalais bon teint dehors sans rien entre les mains », ont-il dénoncé en invitant le maire d’être ouvert au dialogue pour le bien tous car ils ne sont pas en mesure de recevoir une sommation qui n’a pas respecté la procédure légale.
Dans le désarroi, laissé à leur sort par leur bailleur, ces commerçant disent prêts à en découdre avec la municipalité interpellent le président la république Macky Sall, « lui qui avait dit » on ne trouve plus quelqu’un dans un lieu de travail et le jeter dehors sans rien » nous ne demandons rien qui n’est de travailler et être dans de bonne conditions, qu’il soit le juge et l’intermédiaire entre nous et ce maire qui veut emmener ses administrés au chômage Nous avons essayé de joindre la municipalité pour avoir leur version des faits, mais nos tentatives sont restées en veine.
Rosita Mendy