Uploader By Gse7en
Linux rewmi 5.15.0-94-generic #104-Ubuntu SMP Tue Jan 9 15:25:40 UTC 2024 x86_64
Supposée Présence de Mercenaires parmi les FDS: Abdou Karim Fofana dément
Supposée Présence de Mercenaires parmi les FDS: Abdou Karim Fofana dément

Liberté de la presse au Sénégal : Abdou Karim Fofana parle de Presse par principe et par souci 

Le ministre porte-parole du Gouvernement répond à RSF, Reporters Sans Frontières (RSF) qui, ce mercredi 3 mai, à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse, présente le Sénégal comme un pays en très grand recul.

« Attraire un journaliste devant la justice pour obtenir réparation est un droit inaliénable. S’adresser au CORED est une garantie que l’auteur de l’agression par voie de presse ne pourra même pas invoquer une atteinte à la liberté d’informer. Jugé par ses pairs et dénoncé publiquement par ses confrères et consœurs, jusque dans l’organe diffuseur des éléments constitutifs du délit, le fautif n’aura pas d’autre choix que de s’amender ou risquer de devoir, en cas de sanction extrême, s’éloigner du travail des journalistes ».

Cette citation de Mame Less Camara lors de l’installation du premier tribunal des pairs en 2014 et que rappelle le Secrétaire général du Synpics lors de son allocution du 1er mai devant le Président de la République est la meilleure réponse à Reporters Sans Frontière qui confond volontairement délit de presse et délit commis par voie de presse.

Quand le CORED capitule devant les excès de la liberté de presse, l’Etat et les citoyens ne peuvent que recourir à la justice. Dans aucune démocratie, la presse n’est une zone de non droit. Aux Etats Unis et en France comme dans toutes les démocraties, les journalistes répondent de leurs actes devant la justice. Aux Etats Unis, une journaliste du New York Times avait été envoyée en prison pour avoir refusé de dévoiler sa source sans que personne ne parle de recul de la liberté de la presse. En France récemment des journalistes du Monde ont été inculpés pour avoir violé le « secret-défense ».


En matière de liberté de presse, le Sénégal n’a de leçons à recevoir d’un pays ni d’aucune organisation. Le gouvernement du Sénégal est attaché à l’Etat de Droit, au respect des droits de l’homme, à la liberté d’opinion et à la liberté de presse par principe et pour la vitalité de sa démocratie et non par préoccupation d’un quelconque classement.

Vérifier aussi

Violences électorales à Mbacké: Pastef dépose une plainte contre Anta Babacar Ngom

Affaire hypothèque de son immeuble : Anta Babacar Ngom affirme « n’avoir jamais » connu les mis en cause

La Cour d’appel de Dakar s’est penchée, mardi dernier, sur une affaire de mise en …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *