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Traitement de l'information sensible: Les journalistes doivent toujours être de bonne foi 
Traitement de l'information sensible: Les journalistes doivent toujours être de bonne foi 

Traitement de l’information sensible: Les journalistes doivent toujours être de bonne foi 

Comme les Forces de défense et de sécurité, la presse (Fds), dans leur  ensemble, la presse a une mission très importante à jouer quand le pays traverse des moments difficiles de tension comme c’est le cas actuellement.  Bien sûr, les hommes et les femmes qui sont plus au-devant de la scène sont les journalistes dont la mission est de collecter et de traiter l’information avant de la diffuser. Or, ce sont ces informations qui forgent l’opinion publique. Donc, qu’ils le veulent ou non, les journalistes ont une mission d’éducation, de sensibilisation, d’orientation, d’influence du citoyen qui leur fait largement confiance.  Donc, cet acteur doit veiller, à tout moment, à travailler afin de préserver l’unité et la cohésion nationale, au respect des institutions publiques et à la bonne marche de la démocratie.

Certes oui, le journaliste garde un esprit critique permanent, acerbe même mais le tout dans l’intérêt supérieur du citoyen, de la nation. S’il tutoie le président de la République, ce n’est pas par arrogance, mais juste pour casser le culte de la personnalité auquel le militant est souvent porté. S’il est prompt à ne voir que le mauvais côté négatif de son bilan, cela doit juste entrer dans le cadre d’une simulation pour le pousser à mieux faire.  Mais le journaliste ne saurait interférer dans le jeu partisan, travailler pour ou contre un camp. Qu’importe le choix des populations, il doit le respecter.

C’est pourquoi, nous approuvons cette démarche du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie (Cored) consistant à rappeler à l’ordre tout organe de presse qui s’écarterait de cette ligne. Surtout quand des considérations ethniques ou ethnicentriques sont mises en avant. Que Macky nomme quelqu’un à la tête d’une institution, il en a le droit.

Et jamais, son nom de famille ou son lieu d’habitation ou son sexe et encore moins sa religion ou sa confrérie ne doivent nous préoccuper. Ce qui importe est que ce dernier soit sénégalais et répond au profil demandé. Personne n’est plus sénégalais que l’autre et la presse doit veiller à la préservation de ses acquis démocratiques sans se laisser entraîner dans le piège de la communication politique partisane.  Il en est de même des leaders politiques dont l’appartenance ethnique, le sexe, la religion ou la confrérie ne doivent nullement être sujets ou matières à débattre pour un journaliste conscient de sa mission et se ses responsabilités.

Rappelons en effet que même si l’éthique et la déontologie ne sont pas toujours faciles à mettre en œuvre parce que les hommes de média sont des citoyens, appartiennent à une famille et sont employés, le journaliste qui de bonne foi, c’est à dire qui ne met en avant que l’intérêt général, aura moins de propension à se tromper.  Mais il sera difficile de redresser un journaliste s’il est de mauvaise foi. Il en est de même de son patron.

 


Assane Samb

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