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En prélude de la journée mondiale de la liberté de Presse prévue le 3 mai, la Coordination des Associations de Presse (CAP) s’inquiète de la situation du chroniqueur judiciaire, Pape Ndiaye qui va boucler ses deux (2) mois de détention. Dans un communiqué rendu public ce lundi, ladite coordination a indiqué que c’est la première fois de l’histoire du Sénégal, depuis de très longues années, cette date très symbolique pour tous les acteurs des médias va trouver un journaliste en prison.
Dans 9 jours la journée mondiale de la presse sera célébrée au Sénégal s’apprête, à l’instar de la communauté internationale, 3 mai 2023. Selon la CAP, ‘’ça sera une journée où le pays risque encore de s’illustrer de la pire des manières’’. Une situation qui inquiète ladite coordination avec la forte propension des autorités étatiques à priver de liberté des professionnels des médias, en dépit des engagements du Chef de l’Etat, Macky Sall qui disait sur la scène internationale que ‘’durant son magistère à la tête du pays, jamais un journaliste ne sera emprisonné’’.
Revenant sur le cas de Pape Ndiaye, la CAP trouve sa détention méritait tout au plus qu’un démenti du parquet ou une saisine du Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les médias (CORED).
Et d’ajouter que le Tribunal des pairs du CORED n’aurait aucun mal à sanctionner sévèrement le confrère si véritablement il est fautif. Cependant la CAP a volontairement pris l’option de ne pas mettre de l’huile sur le feu. D’où selon le communiqué, ‘’l’atmosphère politico-sociale est très chargée avec des tensions qui peuvent constituer une menace pour la stabilité de notre cher pays.
Ainsi, elle a privilégié la voie du dialogue et des négociations. C’est ainsi que des rencontres avec des autorités politiques et judiciaires ont été sollicitées. Des courriers ont été également transmis à tous ces responsables publics concernés par le dossier’’. Ainsi, la CAP se désole que les promesses et les engagements pris tardent à se matérialiser. Et a aussi pointé des doigts la justice avec la grève d’une partie ses travailleurs qui est en l’obstacle.
Et selon Lissa Faye et Cie c’est la première fois de l’histoire du Sénégal, depuis de très longues années, cette date très symbolique pour tous les acteurs des médias va trouver un journaliste en prison. Notre confrère et chroniqueur judiciaire, Pape Ndiaye bouclera ainsi deux (2) mois de détention.
Ainsi la CAP et ses organisations faitières n’excluent pas, après le 3 mai prochain, d’enclencher un intense plan d’actions pour obtenir la libération de ce dernier, en réaffirmant sa détermination pour une liberté de presse mais aussi pour l’exercice responsable et professionnel du métier de journalisme sous tous ces aspects. Elle œuvre pour cet idéal et les projets d’Assises nationales des médias viennent confirmer cette ambition. Pour terminer elle invite l’Etat du Sénégal à participer activement à ces assises car les médias sont incontournables dans une société démocratique.
MADA NDIAYE
