La circulation du Train Express Régional (Ter) ne s’est pas fait correctement hier, mardi 12 avril. La cause est due au mouvement d’humeur des travailleurs de la Société d’exploitation qui ont ainsi apporté un soutien à leur collègue, Maty Gningue remerciée après la fin de son deuxième contrat à durée déterminée (CDD). Son engagement syndical en serait la raison.
La circulation du Train Express régional (TER) a été perturbée hier, mercredi 12 avril, par les travailleurs de la Société d’exploitation du train express régional (Seter) qui protestent ainsi contre le licenciement d’un des leurs. Après le directeur juridique Me Yamar Samb, le responsable comptable Lamine Camara et Maty Gningue, assistante Managers de la direction maintenance et matériel roulant à la Seter, Patrick Tranzer a également mis à la porte Fatima Zahra Diop, ingénieure en service à la direction des systèmes d’information (DSI).
Selon les informations , elle a été limogée parce qu’elle ne pouvait pas réparer le téléphone personnel du DG. Agent de maitrise 3, sanctionnée positivement à deux reprises, Fatima Zahra Diop, qui avait été embauchée avec promesse de CDI, a été mise brutalement à la porte, comme Maty Gningue.
Son seul sort : ne pas avoir pu prétendument réparer le téléphone personnel du directeur général Tranzer. Faisant fi de devoir distinguer une réparateur de téléphone et un ingénieur de réseau, Tranzer en a fait une offense personnelle qu’il fallait coute que coute réparer.
Sur les 15 trains, seuls 3 ont roulé causant de nombreux désagréments en banlieue. Selon les grévistes, le contrat de Maty Gningue a été rompu à cause de son engagement syndical. La version de la société d’exploitation, la concernée avait un contrat à durée déterminée qui est arrivée à échéance ce 12 avril.
Face aux journalistes, avant-hier, mardi 11 avril, Maty Gningue a brandi ses notes de performance qui mériteraient de justifier sa reconduction en agent permanant avec un Contrat à durée indéterminée (Cdi). Face aux journalistes, elle a porté des accusations contre la direction de la société.
Selon, Maty Gningue, la situation des femmes enceintes n’est pas prise en compte par la société. Pis, des demandes d’explications sont servies à des travailleurs qui ne seraient pas présentés la journée de l’indépendance. Le directeur juridictionnel de la société a été aussi renvoyé par le directeur.
A signaler que ce n’est pas une première fois qu’un mouvement d’humeur survienne à la Seter. Les travailleurs dénoncent assez souvent leurs conditions de travail. Déjà en août 2022, 6 mois seulement après la mise en service du Ter, ils avaient arboré des brassards rouges pour fustiger leurs mauvaises conditions de travail. Ils dénonçaient la précarité, une différence de traitement entre nationaux et le personnel expatrié et un harcèlement de leur supérieur.
En novembre de la même année, ils ont protesté à nouveau contre la gestion de leur outil de travail. Les délégués avaient même porté plainte à l’inspection du travail. Dans la plainte, ils dénonçaient «un climat de terreur». Le Train express régional (TER) n’a connu qu’une année et quelques mois d’exploitation. Ce mouvement d’humeur des travailleurs vient remettre une couche de plus sur cette infrastructure de transport habituée à des polémiques.