Surnommé l’insulteur public N°1, Assane Diouf arrêté dans son garage par les limiers de la Division des Investigations Criminelles (DIC) avant d’être placé en garde à vue. Il a été présenté au procureur avant-hier mardi avant de faire l’objet d’un retour de parquet.
Déféré encore hier, il a fait l’objet d’un deuxième retour de parquet après son face à face avec le représentant du ministre public. L’ancien insulteur sera, probablement, entendu ce jeudi par le Doyen des Juges Maham Diallo. Le procureur de la République a ouvert une information judiciaire contre le sulfureux activiste, selon son avocat Me Moussa Sarr. Ainsi le parquet a désigné le juge d’instruction chargé du premier cabinet
A l’origine de son interpellation, la diffusion dans les réseaux sociaux d’une vidéo où on le voit marcher, appeler les jeunes à sortir avant d’insulter, à deux reprises, le chef de l’Etat. Face aux enquêteurs, Assane Diouf a affirmé qu’il s’agirait d’une très vieille vidéo pour laquelle il aurait été déjà inculpé.
Assane Diouf a annoncé une plainte contre celui ou celle qui aurait remis la vidéo à jour. Lundi, six (6) vidéo de la même nature ont été présentées au mis en cause. Mais ce dernier a préféré garder le silence. Assane Diouf est poursuivi pour appel à l’insurrection et à la violence, offense au chef de l’Etat, atteinte à la sûreté de l’Etat, actes et manouvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, propagande de nature à inciter les citoyens à enfreindre les lois du pays, insultes par le biais d’un système informatique et injures publiques. Il sera jugé le 24 mai 2023 pour l’affaire de la vidéo pour laquelle il est en garde à vue.
Il est poursuivi pour appel à l’insurrection et à la violence, offense au chef de l’Etat, atteinte à la sûreté de l’Etat, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, propagande de nature à inciter les citoyens à enfreindre les lois du pays, insultes par le biais d’un système informatique, injures publiques.