« Celui qui cherche à déstabiliser le pays, je vous donne ma parole, nous trouvera sur son chemin. Ça je vous le dit clairement. Et, il sera sanctionné. L’Etat est là, il fera face. Rassurez-vous », a déclaré le général Moussa Fall. Une menace qui n’a fait que provoquer une montée d’adrénaline dans ce contexte de tension politique. En effet, des Sénégalais épris de démocratie et de libertés lui ont vite apporté la réplique « ce n’est pas ce Moussa Fall qui va nous empêcher de descendre dans la rue pour combattre les dérives du régime ». Comme quelqu’un qui cherche à installer la peur chez les populations déterminées, il ajoute que « la gendarmerie est composée d’hommes responsables qui font focus sur leur mission principale, c’est-à-dire, la protection des personnes et leurs biens. Et sur ce, l’Etat a pris toutes les mesures nécessaires ». Pourtant l’État a toujours pris ses responsabilités tout comme le peuple Sénégalais souverain et téméraire à toutes épreuves.Non sans informer qu’il y a un certain nombre de mesures et de moyens qui ont été dégagés. « Vous ne les voyez pas tous, mais ils sont là pour faire face à la menace », a-t-il fait savoir.

« Celui qui veut déstabiliser ce pays, sera détruit lui-même. Un point c’est tout. On va utiliser les moyens de l’Etat pour ça ». Avant de lancer : «  Ne céder pas à la menace. Nous sommes payés pour faire le boulot et on le fera ».

Le chef de la gendarmerie a, toutefois, demandé aux Sénégalais de ne pas trop penser ni à lui et ni à ses hommes. « On peut dire ce que l’on veut de moi ou de la gendarmerie, ce n’est pas grave », a-t-il minimisé.

Cependant, il a tenu à avertir Ousmane Sonko et ses compagnies sans les citer nommément : « Personne ne va brûler ce pays. Il y a des gens qui agissent comme des perroquets. Si quelqu’un a du courage et qu’il veut défier les gendarmes, il n’a qu’à se présenter, il verra de quel bois se chauffent les gendarmes ».

Avant de conclure : «  Si on te trace un itinéraire et que tu ne veux pas passer par cet itinéraire, tu vas subir les rigueurs qu’appelle cette défiance ».

A rappeler que le général Fall a été nommé après les violentes manifestations de mars 2021 où quatorze (14) personnes ont perdu la vie