Le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement a visité les chantiers de la région de Dakar, pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux relatifs à la voirie urbaine. Une visite qui a commencé à Zac Mbao pour s’achever à l’autopont de Cambéréne. Le ministre du transport, Mansour Faye a exprimé ainsi son satisfecit.
Dans le cadre du programme spécial de désenclavement (PSD), le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement a visité les chantiers de la région de Dakar. A Zac Mbao, les travaux consistent à aménager la route qui mène vers le rond-point et ses alentours, avec un système d’assainissement pour faciliter la circulation aux automobilistes. Mansour Faye a exprimé sa satisfaction sur ses travaux ont connu un niveau d’exécution rassurant. A Mbao, il s’agit de réhabiliter la route de Grand-Mbao. Conçu pour 2×2 voies, avec des trottoirs de part et d’autre, des espaces verts et un réseau d’assainissement, ce grand tronçon routier, qui se situe au cœur de la commune de Mbao, sera complètement pavé de long en large avec les travaux qui avancent à grands pas.
A Cambérène, les travaux concernent l’aménagement des bretelles de l’autopont et le rondpoint. Sur place, le ministre a constaté que l’entreprise s’active en mode fast-track pour finir les travaux à temps. « Le chantier sera réceptionné dans trois mois, graduellement. Ce qui permettra aux usagers et aux populations de la zone de jouir de toutes les commodités de l’autopont de Cambérène, ouvert à la circulation et qui a déjà fini d’impacter positivement la mobilité au niveau de la RN1 mais aussi de l’autoroute à péage », dit-il.
Après avoir visité tous ces chantiers qui sont gérés par l’entreprise Matière Sénégal, sous la supervision de l’Ageroute en tant que maître d’ouvrage délégué, le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement a exprimé sa satisfaction par rapport au travail réalisé de part et d’autre. Mais, pour lui, cette satisfaction doit être mesurée à travers l’expression des populations dakaroises. Selon le directeur général du consortium africain de conseil et d’organisation (CACO), Omar Camara, il a été demandé une mission de suivi et de contrôle dans différentes régions depuis le début de l’année. «Dans la zone de Dakar actuellement, nous sommes en train de régler des points durs en termes d’entretien du réseau et de renouvellement du réseau.
Ce programme est vraiment venu à son heure car permettant de monter en puissance. Nous avons déployé du personnel pour des missions de contrôle et de supervision avec une vingtaine d’ingénieurs sénégalais dans des spécialités et du fer pour ces travaux routiers. Aujourd’hui au niveau de Dakar où nous intervenons pour des missions de supervision et de contrôle, il y a plusieurs aspects avec des retours revêtus, des routes en pavé avec des grands volets assainissement. Nous sommes aussi dans les autres régions comme Kolda pour des connectivités où on travaille avec des entreprises sénégalaises avec des milliers d’emplois et des ingénieurs sénégalais jusqu’aux manœuvres », dit-il. Et d’ajouter: « Pour les mécanismes de financements, il nous permet de ne pas subir les lenteurs qu’on peut avoir parfois avec l’Etat central sur le trésor ». A l’en croire, ce projet est régi par la fédération internationale des ingénieurs-conseils.
NGOYA NDIAYE