Le bilan des deux séismes qui ont frappé la Turquie et la Syrie le 6 février dépasse désormais les 5 000 morts et Erdogan a déclaré l’état d’urgence dans les dix provinces touchées par le séisme. La course contre la montre et le froid se poursuit pour extirper des survivants des décombres.
Plus de 5000 personnes sont mortes en Turquie et en Syrie après un séisme de magnitude 7.8 et ses répliques. Le froid complique les opérations de secours dans les zones sinistrées alors que l’aide internationale s’organise. Le bilan, toujours provisoire, en Syrie et en Turquie a dépasse désormais les 5000 victimes. Le vice-président turc, Fuat Oktay, a déclaré ce mardi matin que 3419 personnes étaient mortes dans son pays, en plus des 1602 personnes signalées en Syrie.
Au cours des dernières heures, près de 13.000 secouristes, dont de nombreux volontaires, ont quitté Istanbul pour se rendre dans les zones sinistrés. Ils rendent notamment dans la province de Hatay, particulièrement touchée par les séismes. Environ 4 millions de personnes dans le nord de la Syrie étaient déjà déplacées et dépendaient de l’aide humanitaire en raison de la guerre, selon James Elder, porte-parole de l’UNICEF. « La Syrie reste une zone d’ombre d’un point de vue légal et diplomatique », observe Marc Schakal responsable du programme Syrie de Médecins sans Frontières.
Christian Atsu, ancien joueur de Chelsea et Newcastle, a été retrouvé vivant après avoir passé de longues heures sous les décombres. L’annonce a été faite sur Radyo Gol par le dirigeant de son club, Hatayspor.