Après avoir hérité lundi dernier de l’affaire de la saisie des 805 Kg de cocaïne saisis à 335 Km des côtes sénégalaises par la marine nationale, les enquêteurs de l’Ocrtis continuent de poser des actes majeurs pour élucider cette nébuleuse affaire de trafic de drogue dure convoyée par un navire battant pavillon gambien et qui avait pour destination finale le port de Banjul.
L’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) qui s’est lancée aux trousses des acteurs du cartel, a effectué une série de perquisitions dans deux domiciles.
D’après L’Observateur, qui donne l’information, c’est d’abord le domicile de la 3e épouse sénégalaise du cerveau présumé, A. S. Faye, du cartel de narcotrafiquants ayant des ramifications en Amérique latine, qui a été visité. Le journal rappelle que la maîtresse des lieux a été déjà interpellée pour les besoins de l’enquête dès le lendemain de l’arraisonnement du chalutier gambien immatriculé 06724234 à l’enseigne « Mansini Sonko Faye ».
Sur instruction du procureur de la République, les éléments opérationnels de l’OCRTIS ont aussi débarqué au domicile du commandant du navire, S. D. Narh. De nationalité ghanéenne, ce dernier s’était établi à Dakar depuis plusieurs années. Rappeler qu’au moment où le cerveau présumé est activement recherché, Narh fait partie, lui, des membres de l’équipage interpellés. D’ailleurs, la perquisition a eu lieu en sa présence.
Conjointement à cette série de perquisitions, signale le journal, les hommes du commissaire Sène de l’OCRTIS, après la synergie d’actions avec leurs collègues de la Gambie et Interpol, ont aussi activé l’Agence policière anti-drogue dans le cadre de la traque contre le cerveau présumé. Ce, compte tenu de la sensibilité de la question puisque souligne L’Obs, ce dernier est non seulement plein aux as mais aussi très influent dans son pays : « L’une de ses épouses est une haute autorité du milieu judiciaire gambien »