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Développement des zones économiques spéciales : L’ONUDI
Développement des zones économiques spéciales : L’ONUDI

Développement des zones économiques spéciales : L’ONUDI appuie le Sénégal dans la transformation industrielle

Pour favoriser le développement des zones économiques spéciale au Sénégal, l’organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) a tenu une réflexion sur les enjeux et perspectives des dites zones économiques.  L’objectif est de miser sur une meilleure compréhension des ZES dans la transformation industrielle et économique du Sénégal.

 Le Sénégal a adopté la loi portant sur les zones économiques spéciales et de celle portant dispositif d’incitations applicables dans les Zones ainsi qu’un ensemble de textes réglementaires en 2017. Mais, malgré le démarrage des Zones économiques spéciales (ZES), les préoccupations des autorités en termes de création de richesse et de résorption du chômage persistent. Ce qui se justifie par un climat des affaires sénégalais marqué par un coût des facteurs de production jugé élevé (en particulier l’électricité), une étroitesse des marchés, une concurrence sévère et  des difficultés d’accès au crédit des PME. Pour y faire face, l’organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) a tenu une réflexion sur les enjeux et perspectives des dites zones économiques.

Selon le chef de projet à l’ONODI, Rafik Feki, il s’agit d’accompagner le gouvernement dans le développement industriel, la mise en œuvre du PSE, la mise en place des agropoles et du parc industriel des zones économiques spéciales. «L’Onudi accompagne le gouvernement dans les ZES. Il y a une bonne expérience et pratique internationale qui ont été faites,  il faut s’ouvrir à l’international, nous analysons les parcs industriels existant au Maroc qui est avancé en industrie. Il faut avoir la capacité de se remettre en cause », dit-il.  De son avis, Il y a la crise économique et transformation numérique d’où l’urgence d’adopter un schéma et être à l’écoute des changements et toujours renouveler la vision en fonction des agissements. « Il faut réviser tout ce qui a été fait. C’est une nouvelle stratégie d’avoir d’autres parcs économiques et zone spéciale », fait-il savoir Serigne Guèye Diop, représentant le ministre de l’industrie dira que l’Afrique doit faire sa révolution industrielle et travailler sur l’emploi des jeunes. « Ce qui ne peut se faire sans le développement de l’industrie dans l’agriculture, le numérique entre autres.

A Sandiara, nous avons investi dans l’éducation. Il faut créer des usines à côté de l’agropole avec 1200 hectares pour développer l’agrobusiness et l’élevage », dit-il. Et d’ajouter : « Notre commune est un exemple pour montrer que pour se développer, il y a le capital humain et les industries. 59% de la population est agricole et ne produisent que 11 à 12% du PIB. Il est important de savoir comment l’Onudi nous aide pour que nous importons moins de produits à l’étranger et produire plus pour nous ».  Il indique que les zones économiques spéciales ont déjà fait leur preuve dans le monde. « Nous n’avons pas encore toutes les armes pour développer ces expériences. Nous devons mettre d’autres ZES pour tout le pays et ériger des zones économiques. Les ZES veulent de la sécurité en cas de conflit avec d’autres partenaires », renseigne-t-il.


En ce sens, il souligne qu’il nous faut 45 ZES économiques  dans tous  les départements. « En mettant des droits de taxes, nous sécurisons les investisseurs sur plusieurs années. Il faut assez de techniciens réparateurs dans différents domaines ingénieurs, et les entreprises viendront. Il faut de l’énergie, car les entreprises vont dans des pays où il y a de l’énergie moins chère et nous espérons qu’avec le pétrole et le gaz dans les prochaines années, nous allons plus attirer les investisseurs », rassure-t-il.  Il est d’avis que le secteur privé national doit être le moteur de l’économie nationale. «La science te la technologie sont les moteurs des ZES, il faut avoir une connaissance, des brevets, des procédés déjà éprouvés en ouvrant le pays pour que ceux qui ont ces connaissances viennent travailler avec le secteur privé », laisse-t-il entendre.

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