Le ministre Mame Mbaye Niang n’a pas été tendre avec le patron du Pastef qu’il accuse de diffamation. Face à la presse, l’apriste invite Ousmane Sonko à aller au procès sur l’affaire des 29 milliards Fcfa et soutient que s’il gagne, Sonko va payer ou être saisi.
Mame Mbaye Niang n’est pas allé à quatre chemins pour fustiger l’attitude du leader du Pastef face à l’affaire Prodac portant sur 29 milliards Fcfa pendant devant la justice. « Ousmane Sonko ne comprend pas que quand on est au fond du trou, on ne continue pas de creuser. Malgré les évidences, il peine à l’accepter. Il criait orbi qu’il était pressé d’aller au procès et là il se victimise et engage les jeunes à se battre », martèle-t-il. Et de poursuivre: « Mais, il ira également au procès contre Adji Sarr. Il est le seul responsable de cette situation. Ousmane Sonko doit être un homme pour répondre à ce procès ». Le ministre soutient que Sonko doit rester un homme digne. « De quoi a-t-il peur », s’interroge-t-il. Il s’étonne que Sonko dit qu’il est au courant de tout ce qui se passe.
Pour ce procès prévu le 02 février prochain, Mame Mbaye Niang indique qu’il ne devait pas avoir peur. « L’audience peut ne pas avoir lieu s’il avait le courage de publier ce qu’il l’a. Les choses sont en train de se dérouler de façon idoine. Aucune mouche ne va bouger. Quel que soit l’issue de ce procès, tout va se passer », tient-il à préciser.
Mame Mbaye Niang rappelle qu’Ousmane Sonko n’avait pas été accompagné pour aller à Sweet Beauty. « Il est lâche en diffamant et calomniant de nobles citoyens. Il se vante des événements de mars dernier, et pense qu’il est intouchable. Toute personne qui tente ou rêve de brûler ce pays, sera fautif », laisse-t-il entendre. Niang d’informer que s’il gagne son procès avec Ousmane Sonko, il va réclamer 29 milliards FCFA. » S’il ne paie pas, je vais chez lui pour saisir ses biens », tonne-t-il. Il invite à lui barrer la route. « Combattre Ousmane Sonko est un acte citoyen. Il attaque la justice et les magistrats, il pense qu’il est le meilleur de sa génération. Nous avons l’obligation de faire face », dit-il