Mor Talla Guèye, alias Nit Doff, est en garde à vue. Le rappeur et activiste est arrêté, depuis ce matin, par des éléments de la Sureté urbaine. L’initiateur de l’évènement « Show of the year » est passible de poursuites pour divers délits. Nit Doff est visé pour appel à l’insurrection, outrage à magistrats, appel à la violence, appel à la désobéissance aux institutions, menaces de mort à l’encontre des autorités judiciaires, injures publiques.
Après l’arrestation du rappeur Nit Doff hier, le Secrétariat exécutif national (Sen) du Frapp s’en prend au chef de l’État Macky Sall. «Comme un arbitre de foot, le président, à sa guise, décide de faire entrer et sortir de prison qui il veut. Il fait sortir Karim Wade pour emprisonner Khalifa Sall, libère ce dernier pour tenter de priver Ousmane Sonko de liberté». Dans un communiqué, le Sen du Frapp se demande qui sera le remplaçant de Papitot Kara récemment libéré, qui prendront la place des otages de la «farce» spéciale une fois ces derniers libres ? Quel sera le prochain changement ? Nous sommes tous en sursis», déclare-t-il.
Selon les camarades activistes du député Guy Marius Sagna, SMS ne s’y trompe pas : c’est bien lui qui a le sifflet au bout des lèvres. Ce sifflet de la déstabilisation de notre démocratie, un sifflet au son d’une 3e candidature illégitime. «Le président est en train, par le déni de liberté, d’entretenir les germes d’une déstabilisation de notre pays pétrolier».
A cet effet, il appelle tous les Sénégalais à sortir cet arbitre du terrain électoral, en scandant plus SMS dégage. Pour rappel l’arrestation du rappeur fait suite à la diffusion d’un live émis la semaine dernière.