Le contexte international brandi hier par le ministre et porte-parole du gouvernement Abdou Karim Fofana ne justifie pas à lui seul la hausse des prix de l’essence, du gasoil et de l’électricité. Bès Bi Le Jour a appris que l’État, en difficulté financière, a été contraint de satisfaire une vieille doléance du Fonds monétaire international (FMI), en échange d’un financement autour de 237 milliards F CFA au cours de ce mois de janvier 2023.
Les ménages et les automobilistes vont encore plus ressentir la crise. Le gouvernement a décidé de réduire la subvention des prix de l’électricité, du gasoil et du supercarburant. Conséquence : l’électricité, le supercarburant et le gasoil des véhicules vont connaître une hausse, mais l’Etat pense à un moyen pour ne pas répercuter la hausse sur les ménages pauvres.Les ménages et les automobilistes vont encore plus ressentir la crise.
Le gouvernement a décidé de réduire la subvention des prix de l’électricité, du gasoil et du supercarburant. Conséquence : l’électricité, le supercarburant et le gasoil des véhicules vont connaître une hausse, mais l’Etat pense à un moyen pour ne pas répercuter la hausse sur les ménages pauvres.
La hausse du prix du carburant et de l’électricité a été actée. Le gouvernement, qui se veut subtil, préfère parler de réduction de la subvention. Dans une note, le ministère du Pétrole et des énergies explique que l’Institution de Breton Woods, qui n’a jamais caché sa désapprobation par rapport à la politique de subvention sur les prix des produits pétroliers, avait posé comme condition la levée de celle-ci, rappelle le journal. Surtout que renseigne la source elle a été informée de la dette du gouvernement sénégalais auprès des pétroliers qui se chiffre à une centaine de milliards.
Les 237 milliards F CFA devraient servir à apurer cette dette et financer les mesures sociales promises par le chef de l’État, Macky Sall, lors de son message de Nouvel an. « L’effort de protection sociale sera renforcé en 2023 avec la mobilisation de près de 450 milliards au titre de subventions des produits alimentaires et énergétiques », a-t-il promis. De plus, les bourses familiales seront portées de 25 000 à 35 000 F CFA, par trimestre et élargies à de nouveaux bénéficiaires sur la base de critère de vulnérabilité, entre autres.