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Scandales Financiers, Liberté de manifester, Présidentielle 2024 et de l'opposition: Abdoul Mbaye assène ses vérités
Scandales Financiers, Liberté de manifester, Présidentielle 2024 et de l'opposition: Abdoul Mbaye assène ses vérités

Scandales Financiers, Liberté de manifester, Présidentielle 2024 et de l’opposition: Abdoul Mbaye assène ses vérités

Le président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) a fait face à la presse ce mercredi, pour se prononcer sur les questions d’actualité qui ont marqué le Sénégal en 2022. Très à l’aise dans son propos tout au long de cette rencontre avec la presse, Abdoul Mbaye s’est exprimé sur plusieurs points à savoir les scandales financiers, les questions de libertés constitutionnelles et le troisième mandat. Il appelle à un véritable changement en 2024.

Lors de ce face à face avec la presse, l’ancien premier ministre est largement revenu sur la question de l’alliance de l’opposition. Le président du parti Alliance pour la Citoyenneté et le travail, Abdoul Mbaye se veut très ferme et catégorique. Sur c e, il a indiqué que Ousmane Sonko n’est pas son leader politique. ‘’Je n’ai pas honte de dire que l’idée de l’inter-coalition Yewwi est venue de nous. Ceci dit, il y a aussi des propos qui mettent à mal cette opposition. Si on dit qu’un tel est le leader de l’opposition, il y a problème. Il faut une compétition qui va s’ouvrir. Personnellement, il n’est pas mon leader. Sonko n’est pas mon leader, ce n’est pas possible. Demain je peux être à ses côtés pour l’aider, pourquoi pas. Mais il n’est pas mon leader. Donc il faut également que l’on cesse de se mettre dans des attitudes qui détruisent l’unité de l’opposition. On doit être ensemble,  »Andu Nawlé lagnouy Taxawal’’. Mais vouloir dire que je suis le leader l’autre est le second, c’est des enfantillages. Il faut arrêter ça’’, a clairement fait savoir Abdoul Mbaye.

Par ailleurs, le président du parti ACT a à ce point regretté le fait que l’opposition soit en rangs dispersés malgré sa grande percée aux dernières joutes électorales de 2022. Cependant il a invité ses camarades de l’opposition à se ressaisir pour faire face au président Macky Sall et son régime. ‘’Évidemment, il y a l’opposition en ordre dispersé, ça il faut le regretter surtout lorsque pour une fois on a été en mesure par l’inter-coalition de parler d’une voix, on a mis en minorité pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal, un régime en place à l’Assemblée nationale. Et on n’est pas capable de retenir cette leçon principale. Je trouve ça triste. Mais on est tout de suite, de nouveau, dans des démarches je suis candidat, je suis candidat… Attention, il y a une partie de l’opposition qui continue de dépendre de son unité et de son rassemblement. J’y ai consacré beaucoup de temps, beaucoup d’efforts’’, a-t-il soutenu.
Les scandales financiers du régime en place

Revenant sur les scandales financiers du régime présidentiel, l’ancien Premier ministre a indiqué qu’il faut forcément des sanctions. ‘’Il y aura poursuite des scandales financiers, c’est l’ADN de ce régime. Quand on ne parle plus de scandales, c’est parce qu’il y a d’autres qui arrivent. On a cessé de parler du contrat d’armement parce que le scandale sur les fonds Covid révélé par la Cour des comptes est arrivé et d’autres suivront ça ne va pas s’arrêter’’, a rappelé Abdoul Mbaye, soulignant que le budget 2023 qui a été présenté est la traduction logique de cet échec économique et financier du Sénégal.

La liberté de manifester est restreinte au Sénégal

En ce qui concerne la liberté de manifester, le président de l’ACT est clair là-dessus en indiquant qu’elle est restreinte au Sénégal. ‘’Nous sommes témoins de nombreux décès, de disparitions inexpliquées. 14 vies ont été perdues en mars 2021. On a l’impression que tout s’arrête pour cautionner les pertes en vies humaines. Le combat engagé contre les réseaux sociaux, l’emprisonnement de journalistes comme Pape Alé Niang et d’activistes, qui ne prennent pas fin. La liberté constitutionnelle de manifester est quasiment supprimée. Toutes sortes de prétextes sont avancées pour la restreindre ou la faire disparaître’’, a-t-il soutenu.

Présidentielle 2024

La question du troisième mandat pour le président Macky Sall en 2024 est aussi revenue dans les échanges entre le président du parti Alliance pour la Citoyenneté et le Travail et les journalistes. Abdoul Mbaye a invité à cet effet le président Macky Sall à ne pas briguer un troisième mandat. Car, a-t-il estimé, il faut résolument changer de voie par rapport à la conduite des affaires publiques. ‘’Il nous faut résolument changer de voie, il faut un ensemble de ruptures franches pour retrouver le bon chemin et surtout pour éviter une catastrophe inévitable. Il y a une décrispation politique, une réforme de la loi électorale. Pas de troisième mandat. Il faut arrêter les persécutions contre les leaders politiques, il faut arrêter les poursuites contre les journalistes’’, a proposé l’ancien premier ministre.

Par ailleurs, il a dénoncé les manigances du pouvoir en place pour maintenir le président Macky Sall au pouvoir et a invité le peuple sénégalais à faire face et à faire barrage à ce funeste projet de troisième mandat. ‘’Sur la route de l’élection 2024, à la recherche des empreintes à son vocabulaire de manigance, il voudrait violer le caractère intangible de la partie de notre constitution relative à l’élection du président de la République. Caractère intangible qu’il a lui-même introduit lors du référendum de 2016. Je ne vais pas m’étendre sur l’argumentation parce qu’il suffit de le réécouter pour savoir qu’il ne peut faire que deux mandats consécutifs au Sénégal. Il appartient au Sénégalais, aux électeurs sénégalais et citoyens sénégalais d’une manière générale, de faire barrage à ce projet en sanctionnant non seulement le chef de ce régime, mais tous ses complices dans ce funeste projet’’, a souligné Abdoul Mbaye.


MADA NDIAYE

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