Une sœur du meneur présumé d’une tentative de coup d’État manquée en Gambie a appelé à sa libération. Elle affirme qu’il n’était impliqué dans aucun complot visant à renverser le gouvernement du président Adama Barrow. Suite et pas fin de la tentative de coup d’État en Gambie, mardi dernier. Le caporal suppléant Sanna Fadera a été arrêté, il y a une semaine, après que le gouvernement l’a accusé d’avoir fait partie du complot pour renverser le président Adama Barrow.
Dans une interview à la BBC, Alia Fadera, sa sœur aînée, a déclaré qu’il n’aurait pas pu comploter un coup d’État, car il n’était qu’un médecin dans la marine, sans accès aux armes, ni influence dans l’armée.
«Depuis l’arrestation de mon frère, nous n’avons pas eu de nouvelles de lui et nous sommes inquiets», a-t-elle déclaré.
Madame Fadera a déclaré que l’armée avait détenu son frère sur son lieu de travail, dans la capitale Banjul, avant de l’emmener dans leur village de Kiang Nema, à 155 km (96 miles) de là.
«Sa maison et sa ferme ont été fouillées par les militaires, mais aucune arme n’a été trouvée», a-t-elle ajouté. Madame Fadera a déclaré que son frère avait vécu dans le village avec sa femme et ses quatre enfants qui ont été dévastés par les allégations portées contre lui. Il se rendait quotidiennement au travail et en revenait et dirigeait une ferme de reptiles pendant son temps libre. «Tout le village est surpris et quand le camion militaire est arrivé, la plupart des villageois sont sortis pour voir ce qui se passait. J’appelle les autorités à libérer mon frère», a déclaré Mme Fadera.
Deux autres officiers ont été arrêtés au cours du week-end, a indiqué le gouvernement. Ce qui porte à sept le nombre des arrestations liées au complot présumé. Aucun des accusés n’a encore été inculpé devant le tribunal. Les derniers officiers arrêtés sont le capitaine Ebrima Baldeh de l’unité de renseignement militaire et le lieutenant Omar Colley du premier bataillon d’infanterie.
Le communiqué du gouvernement a ajouté qu’un panel serait créé pour mener une enquête approfondie sur le prétendu complot de coup d’État. Mardi 20 décembre, Le gouvernement gambien a affirmé avoir déjoué une tentative de coup d’État via un communiqué. Quatre militaires avaient été arrêtés et trois complices présumés étaient en fuite.