Finaliste malheureux du Mondial 2022 face à l’Argentine, Kingsley Coman (26 ans) risque également de repenser pendant de nombreux jours à ce penalty manqué lors de la fatidique séance de tirs au but. Deuxième tireur de l’équipe de France lors de la séance de tirs au but, l’ailier du Bayern Munich, mis en échec, a par la suite reçu plusieurs insultes racistes sur ses réseaux sociaux.
Le Bayern Munich a apporté lundi son soutien à son attaquant français Kingsley Coman, visé par des insultes racistes après avoir raté son tir au but contre l’Argentine en finale du Mondial dimanche à Doha. « Le FC Bayern condamne fermement les propos racistes tenus à l’encontre de Kingsley Coman. La famille du FC Bayern est derrière toi, King. Le racisme n’a pas sa place dans le sport ou dans notre société », a écrit le club allemand sur son compte Twitter.
L’attaquant du Bayern, deuxième tireur des Bleus, a vu sa frappe repoussée par le gardien argentin Emiliano Martinez alors que les deux équipes étaient à égalité 1 à 1 dans la séance fatidique, offrant la possibilité à l’Albiceleste de prendre l’avantage. Les Bleus, qui étaient revenus à 2-2 dans le temps règlementaire, puis 3-3 après la prolongation, se sont finalement inclinés 4-2 au tirs au but. Le milieu de terrain Aurélien Tchouaméni dont la frappe a fui le cadre et l’attaquant Randal Kolo Muani ont également été victimes d’insultes sur les réseaux sociaux dans la foulée de la défaite de l’équipe de France.
Sur Twitter, le club bavarois est sorti du silence, condamnant les commentaires racistes proférés à l’encontre de son joueur. «Le Bayern Munich condamne fermement les commentaires racistes proférés à l’encontre de Kingsley Coman. La famille du Bayern est derrière toi, King. Le racisme n’a pas sa place dans le sport et notre société».