Le dynamisme de la Coopération Internationale décentralisée franco-sénégalaise s’est traduite par 182 partenariats en 2022, a-t-on appris du ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Mamadou Talla, insistant sur les perspectives du »dispositif conjoint d’appui à la décentralisation » que les deux parties ont mis en place en 2013.
Au total, 118 collectivités sénégalaises et 129 françaises sont impliquées dans ces partenariats conclus cette année, lesquels couvre plusieurs secteurs de coopération, a précisé M. Talla, mardi, lors d’un comité de pilotage de ce « dispositif conjoint d’appui à la décentralisation ». ‘’Ce comité de pilotage est extrêmement important », a-t-il dit, en signalant que les deux pays avaient mis en place en 2013 un accord triennal pour la mise en place dudit dispositif.
Selon lui, ce “projet particulier” démarré “depuis plusieurs années”, a permis de financer “plus de 31 communes au Sénégal et 25 en France, sans compter les régions et les départements”. Il a précisé que dans ce cadre, le travail des deux parties a porté sur les voies et moyens d’accentuer la communication auprès des collectivités territoriales des deux pays, relativement aux opportunités de coopération entre les collectivités territoriales et départements impliqués.
“La demande existe belle et bien”, selon Mamadou Talla. Il a toutefois relevé “quelques points de blocages, liés au fait qu’il fallait nécessairement avoir des collectivités territoriales au Sénégal et en France qui travaillent ensemble, sans remettre en cause les anciennes relations”. “Le plus important, ici, c’est la mise en œuvres des projets diversifiés qui vont de la formation en écologie à la sécurité alimentaire en passant par la rédaction des projets, leur réalisation et leur suivi”, a poursuivi M. Talla.
Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires a par ailleurs annoncé que “la France va accueillir la délégation sénégalaise prochainement dans le même cadre pour opérer le même travail”. « C’est un partenariat gagnant-gagnant, qui porte sur 460 millions », a-t-il précisé.