Pour dénoncer la concurrence « déloyale » du système de transport en ligne, le Regroupement des taxis urbains du Sénégal va organiser une marche de protestation mardi prochain. Selon leur secrétaire général Malick Diop, la prolifération de ces applications de transport en ligne plomb leurs activités. « Nous voulons dénoncer les difficultés que rencontre le secteur de transport et plus particulièrement les taxis à Dakar.
Il y a beaucoup de clandos en ligne qui favorisent le transport irrégulier. Nous pouvons citer les applications comme « Yango », « Yassur » et « Kay demm » qui exerce dans le milieu depuis pas mal de temps et sous la complicité de l’Etat. Pourtant c’est le gouvernement qui devait réguler le secteur, mais jusqu’à présent aucune mesure n’a été prise pour arrêter ce phénomène. Nous attendons que les services de l’Etat prennent ses responsabilités parce qu’on va les laisser émerger dans le secteur, alors que nous les taxis qui ont été formés, qui payons les assurances et des voies de stationnements.
Nous donnons rendez-vous à tous, les taximen et à tous les transporteurs au sit-in que nous organisons le vendredi prochain devant le Conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD) pour dénoncer ce phénomène », a déclaré Malick Diop, hier, lors d’une conférence de presse. Il a également fait savoir que le Regroupement des taxis urbains va durcir le ton qi les autorités ne réagissent pas après leur sit-in.
Le gouvernement sénégalais a créé le Fonds de développement des transports terrestres (FDTT) pour moderniser le système de transport public.La dynamique est enclenchée pour le retrait des cars, sept places, minibus, bus et gros-porteurs vétustes qui opèrent dans les transports routiers de personnes et marchandises au Sénégal. L’objectif à terme, c’est un renouvellement massif des véhicules de transports opérant au pays de la Teranga.