Dans un post rendu public sur Facebook, le journaliste Pape Alé Niang n’a pas manqué de tirer la sonnette d’alarme. Il a également lancé un message fort aux partisans de Ousmane Sonko. Ci-dessous sa publication !
« Ce jeudi 3 novembre Ousmane Sonko ira répondre à la convocation du Doyen des juges dans l’affaire l’opposant à Adji Sarr. Il n’a de cesse réclamer cette audition pour que l’opinion soit édifiée sur ce dossier. Un dossier qui a fait 14 victimes tuées froidement par les forces de sécurité.
Jamais une commission d’enquête n’a été mise sur pied pour situer les responsabilités mais également arrêter les meurtriers. Pourtant de manière solennelle le gouvernement avait donné des promesses fermes dans ce sens.
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Pour une banale audition, classique pour tous les dossiers gérés par le doyen des juges, les forces de sécurité police, gendarmerie et armée ont sonné la grande mobilisation jamais vue dans l’histoire politique du Sénégal. Des chars, des blindés anti-émeute en plus d’un nombre impressionnant de policiers et de gendarmes vont envahir les rues de Dakar. Dakar sera bunkerisé.
Notre capitale sera pire que Gaza pour ne pas dire Ukraine. Mais il faut avoir l’intelligence de ne pas répondre à cette provocation. Les sénégalais épris de paix et de justice qui ont choisi la voie des urnes pour régler les problèmes politiques doivent afficher un mépris total face à ce dispositif et vaquer tranquillement à leurs occupations. Il ne se passera RIEN DU TOUT.
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Aux partisans d’Ousmane Sonko voici l’occasion idéale de montrer aux yeux du monde entier que brûler ce pays est très loin de vos objectifs contrairement aux discours des oiseaux de mauvais augure. Car en réalité pour ce dossier le combat n’est pas dans la rue mais dans le bureau du doyen des juges jusqu’à preuve du contraire. Écoutez votre leader politique qui vous dira certainement « Restez chez vous et ayez confiance en moi ».
À Sonko je dirais tout simplement accepter avec vos avocats le corridor que la police et la gendarmerie vont vous imposer jusqu’au tribunal le sourire aux lèvres. Et face au doyen des juges dites lui vos vérités de la manière la plus ferme.