Le monde entier célèbre aujourd’hui la Journée mondiale de l’épargne marqué l’impact de la pandémie du Covid-19 qui a complètement bouleversé l’économie mondiale. Le secteur bancaire fait parti des couches économiques les plus touchées et son redressement peine à être effectif.
Épargné ou mettre de l’argent à côté n’est pas donné à n’importe qui même si cette pratique doit être une habitude pour tous travailleurs. Mais il y a presque deux ans, le secteur bancaire est impacté par la COVID-19 qui a secoué l’économie mondiale.
À cet effet, le contexte mondial, marqué par un redémarrage économique et freiné par la guerre en Ukraine occasionne la cherté de la vie et ralentisse les efforts en faveur de l’épargne.À cela, viennent s’ajouter au Sénégal le refus de certaines banques à ouvrir des comptes épargnes aux usagers qui le désirent et par la même occasion les forcer à muer leur compte épargne en compte courant dans l’unique but de se soustraire de la rémunération de l’épargne tout en profitant des frais de tenu de compte. C’est dans un tel contexte que l’ACSIF (Association des Clients et Sociétaires des Institutions Financières) interpelle les autorités étatiques et la BCEAO à rappeler à l’ordre réglementaire certaines institutions financières au respect des droits du client, à leur mission de service public et à œuvrer dans le sens de favoriser l’épargne pour une meilleure inclusion financière et sociale.
Dans un monde en perpétuelle crise de toute nature, l’épargne est une nécessité pour faire face aux besoins futurs. C’est ainsi que nos gouvernants doivent veiller de concert avec l’ACSIF à perpétuer l’éducation financière pour amener les populations à développer des réflexes d’épargne et à dissuader toute institution financière qui ne s’inscrirait pas dans la voie de l’émergence financière.
Dans nos sociétés de consommation, de déficit économique, de dette et de surendettement ; la seule alternative reste l’épargne dont la mobilisation insufflera une dynamique à nos faibles économies en manque d’industries.