Prési soigne son image de bon père de famille. Au volant de sa voiture, la Première dame à ses côtés, il est allé à la rencontre de son peuple. Le fait-il pour préparer une rencontre prochaine dans les urnes ? Nul ne sait. Mais pour quelqu’un qui est censé ne plus briguer les suffrages de ses concitoyens, du moins immédiatement, Niangal fait dans un activisme quelque peu suspect.
Bof, l’on verra bien venir. En tout cas, les projets et les promesses s’amoncellent dans le pipeline sur un horizon d’un an et demi. Une course contre la montre que l’hôte du palais s’évertuera de gagner et, sans qu’il le dise ouvertement, tout le monde sait à quelle fin. Des réalisations qui deviendront à n’en pas douter des moyens pour justifier la fin : 2024. En tout cas, en faisant son « doxaantu» en banlieue de Ndakaaru,
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Prési a dû mesurer la distance réelle qui le sépare de son peuple. A-t-il été assailli par une foule enthousiaste ou été plus objet de curiosité ? A-t-il plus entendu des félicitations et des remerciements que des récriminations et des doléances ? Les réponses que lui-même apportera à ces questions l’édifieront sur les dispositions des Sunugaaliens à le laisser passer le Rubicon.