Aprés sa défaite lors des élections du 31 juillet dernier, Aminata Touré se trouve dans une situation difficile et voit son avenir politique dans l’incertitude . La victoire étriquée de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, à l’issue des élections législatives du 31 juillet dernier semble rabattre les cartes dans le camp au pouvoir. Maintenant la grande interrogation de tout le monde, c’est Quel sort Macky Sall réserverait il pour l’ancien Premier ministre, Aminata Touré ?
Considérée comme l’une des pionnière de la victoire à l’arrachée de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, à l’issue des élections législatives du 31 juillet dernier sans toutefois obtenir une majorité absolue, l’avenir politique de Aminata Touré dans le nouveau dispositif gouvernemental d’après législatif 2022 du Président Macky Sall est au centre des interrogations de nombreux Sénégalais. Sera-t-elle promue ou encore le président de la République va-t-il préférer la nommer à la tête du prochain gouvernement pour les 16 mois qui lui restent ? Ou va-t-elle retrouver son fauteuil de présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese) ?
Difficile de dire avec exactitude l’avenir qui attend la tête de liste proportionnelle de la coalition Benno Bokk Yakaar dans le contexte actuel. En effet, contrairement à son successeur à la Primature, Mahammed Boun Abdallah Dionne, dont la reconduction à la tête du gouvernement a été facilitée par sa large majorité parlementaire obtenue avec 125 députés sur les 165 à l’issue des élections législatives de 2017 qui avaient enregistré la participation de 47 listes, Aminata Touré n’a pas eu cette chance. Avec seulement 8 listes en compétition, l’ancien ministre de la Justice et fer de lance de la procédure de la traque des biens supposés mal acquis initiée contre près de 25 personnalités du régime libéral du président Wade a seulement réussi à obtenir 82 sièges sur 83 requis pour avoir une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Et ce, malgré une campagne électorale exclusivement basée sur la promotion des réalisations du régime en place au cours de ces 10 dernières années.
Il a fallu le ralliement de Pape Diop, tête de liste de la coalition Bokk gis gis liggey (opposition) pour voir le président de la République obtenir enfin sa majorité absolue de 83 sièges. Avec une telle tournure des choses, c’est dire que rien n’est sûr pour la tête de liste de la coalition Benno Bokk Yakaar dont le choix était perçu comme une sorte de seconde chance pour se refaire une santé politique doublement dévastée par sa large défaite devant Khalifa Ababacar Sall lors des élections locales et départementales de 2014 et la décision du chef de l’Etat de la débarquer de la présidence du Conseil économique social et environnemental (Cese) au profit du président du parti Rewmi, Idrissa Seck.