La Confédération africaine de football (CAF) condamne ainsi les commentaires du président du Napoli FC sur les joueurs africains.
« En déclarant publiquement que les joueurs africains qui signent pour Napoli doivent signer une clause de renonciation à la participation à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) comme condition d’emploi, les commentaires de Aurelio De Laurentiis sont susceptibles de tomber sous le coup de l’article 14 du Règlement disciplinaire de l’UEFA ».
Consternée par ces propos jugés « irresponsables et inacceptables », Patrice Motsepe exhorte donc l’UEFA à « ouvrir une enquête disciplinaire à son encontre », dans un communiqué du service communication de l’organisation faîtière, qui souligne que « la (CAN) est la compétition phare du continent africain et l’une des principales compétitions mondiales de football. »
D’ailleurs, « sa dernière édition au Cameroun a été diffusée dans plus de 160 pays et attiré plus de 600 millions de téléspectateurs », poursuit le document.
Lequel ajoute que « la CAF est attachée au rôle que joue le football en Afrique, en Europe, en Amérique du Nord et du Sud, en Asie et dans le monde entier pour rassembler et unir des personnes de cultures, de groupes linguistiques, de races, de groupes ethniques et d’origines religieuses différents. Nous ne doutons pas que le Napoli FC et l’UEFA soient aussi engagés que la CAF dans ces objectifs humanitaires mondiaux. Devons-nous supposer que le président du Napoli va inclure des conditions restrictives similaires pour les joueurs d’Amérique du Sud, d’Asie et d’autres confédérations, leur interdisant de participer à leurs compétitions continentales qui sont importantes pour le développement et la croissance du football dans le monde ? ».