En cette période de Tabaski, une équipe de l’Unité de coordination et de gestion des déchets a été déployée, au marché Hlm 5, pour une opération de nettoyage. Selon le directeur de l’UCG, Mass Thiam, la prochaine étape sera de procéder au tri où les commerçants pourront venir déposer les déchets organiques dans un bac dédié.
La dégradation du cadre de vie en période de fête constitue un problème majeur dans les grandes villes, notamment dans l’agglomération dakaroise. Elle s’explique essentiellement par l’occupation anarchique des espaces utilisés comme sites de vente de moutons, la surproduction des déchets dans les marchés, la prolifération des sachets plastiques et leur prépondérance dans les ordures. Pour pallier cette insalubrité, le ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, à travers l’Unité de Coordination de la Gestion des Déchets Solides (UCG), a mis en place un important dispositif qui va permettre de nettoyer et de rendre propres les lieux de culte, les marchés, les grandes artères et de contenir la surproduction d’ordures ménagères de la capitale la veille, le jour et le lendemain de la Tabaski. C’est dans ce cadre que le Directeur Général de la SONAGED, Mass Thiam, a conduit une visite terrain sur les sites à forte production de déchets, le jour de la Tabaski au marché HLM 5.
D’après le Coordonnateur de l’UCG, une bonne partie du personnel de nettoiement s’est mobilisée pour deux jours. «C’est juste une tournée de supervision pour nous assurer que l’ensemble des dispositifs qu’on a mis en place au niveau de Dakar et aussi au niveau des autres régions fonctionne. Nous sommes au niveau du marché HLM. Nous sommes relativement contents de constater que les dispositifs qui avaient été prévus sont bien là. Le personnel s’est engagé pour rendre nos quartiers encore plus propres comme avant la fête de Tabaski », s’est-il réjoui. « Sur Dakar, nous avons mobilisé 1999 agents plus les superviseurs et 955 agents dans les pôles régionaux et départementaux. Nous avons à peu près 500 rotations au niveau de la décharge de « Mbebeuss». C’est un parc de plus de 500 camions. Pour nous, le travail de nettoiement, c’est tous les jours notamment au niveau des marchés », a-t-il ajouté. Selon lui, « la prochaine étape, c’est de procéder au tri. Ainsi, les gens pourront venir déposer les déchets organiques dans un bac dédié. Le plastique dans un autre sachet. Ça nous permettra de créer de la valeur à chaque étape de la chaîne de restriction des déchets ».
Quant à Mansour Diop Gaye, il a constaté les mouvements le flux intense des déchets qui sortent au niveau du marché. « On a déployé des moyens que ça soit en ressources humaines ou de l’autre côté que sont les camions pour pouvoir embellir l’environnement. En tant que activiste environnementaliste avant d’être à l’UCG, j’étais dans mon monde de leadership dont le ramassage des ordures au niveau des plages en informant les citoyens. Donc, c’est tout à fait naturel que je sois là et c’est une passion la gestion de l’environnement de manière générale. Les contraintes que nous avons à l’UCG se sont des contraintes indirectes venant de la population qui ne sont pas encore conscients de la gestion des déchets », a alerté l’assistant de la coordination de l’UCG.
DJANGA DIA