Les leaders de Yaw sont dans le Sud depuis lundi pour présenter leurs condoléances aux familles des personnes décédées lors de la violente manifestation du 17 juin dernier. Après Bignona, ils étaient hier à Ziguinchor où ils ont tenu une conférence de presse en promettant «de poursuivre en Justice les responsables de ces morts». Déthié Fall, le mandataire de la coalition Yaw, Habib Sy, Aïda Mbodji, Cheikh Tidiane Youm, Khalifa Sall et Moussa Tine parlent d’un «régime mortifère» et promettent la lumière sur la mort de Abdoulaye Diatta et Idrissa Goudiaby. «Nous avons rencontré des familles meurtries. Elles ne peuvent même pas récupérer les corps de leurs enfants.
C’est vraiment la consternation chez elles», avance Khalifa Sall. Il pose un paquet de questions. «Qui les a tués ? Pourquoi et dans quelles circonstances. Nous soutenons ces familles pour que la vérité éclate», avance Khalifa Sall, qui parle de «drame innommable».
Pour le président de la Conférence des leaders de Yaw, les «morts commencent à se multiplier dans l’indifférence totale des autorités». «Il faut que ce régime apprenne à respecter la vie humaine. Ainsi, la coalition ne négligera aucun moyen pour soutenir les familles des victimes.
Que cela soit l’organe des Nations unies, les organisations des droits de l’Homme ou toutes les voies de recours internes, Yewwi compte porter le combat pour que toutes les personnes impliquées soient poursuivies. Nous dénonçons aussi l’indifférence de l’autorité face à cette situation, car à travers cette attitude désinvolte, l’Etat n’a même pas daigné se déplacer ne serait-ce que pour s’enquérir de la situation de ces familles…», poursuivent les responsables de Yaw.
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