Le ministre de l’Education nationale, a réagi à la mise à sac des salles de classe du lycée Ousmane Sembène de Yoff. Mamadou Talla promet des sanctions exemplaires.
Pour célébrer la fin de l’année scolaire, les apprenants du lycée Ousmane Sembène de Yoff ont mis à sac une des salles de classe de l’école. Un des élèves présumés auteurs de ces faits a été arrêté pour destruction de biens publics. Le mis en cause se nomme O. Dièye. Il a 18 ans et est élève en classe de 4e. Les potaches ont détruit les tables-blancs et les fenêtres. Ces images qui ont fait le tour des réseaux sociaux ont choqué plus d’un. C’est la raison pour laquelle le ministre de l’Éducation nationale a brisé le silence pour condamner ces actes de vandalisme avant de dire : « que tout le monde sache qu’il y a 2600 élèves au niveau de ce lycée.
Et l’incident s’est déroulé dans une classe de quatrième, composée de 17 élèves. Mais ces actes ne peuvent plus prospérer ». À en croire Mamadou Talla, tous les élèves identifiés seront sanctionnés à la hauteur de leurs actes. Il faut dire que les 17 élèves incriminés sont en train d’être recherchés par la gendarmerie. Toutefois, le ministre indique que le conseil de discipline se réunit aujourd’hui et les auteurs de ces actes seront sanctionnés à l’issue de cette rencontre. Également, leurs parents vont réparer les dégâts commis dans cette salle de classe. Il faut dire que l’élève, O. Dièye, arrêté par les pandores a été déféré hier au parquet.
D’autres arrestations en vue. Ce comportement rappelle, à bien des égards, celui des élèves du Cem de Hann. Les apprenants avaient déchiré leurs cahiers de cours, brûlé certains, vidé les poubelles de l’établissement dans les couloirs et la cour de l’école, non sans manifester une joie déconcertante. Des salles de classe ont été saccagées à la fin des dernières évaluations. Les élèves ont aussi pris un malin plaisir à piétiner et à traîner dans la poussière leurs blouses.
Si le CEM de Hann a poussé loin le bouchon, il est à noter que des actes similaires s’étaient produits au lycée de Sindia (incendie de la surveillance) et au CEM Lamine Guèye.
- BA