Quand un homme politique atteint un certain seuil de popularité, impossible de passer une semaine sans parler de lui. Et quand chaque fois il se fait remarquer par ses propos objectifs, son courage et sa façon de s’habiller « has been », le délai devient plus court, évidemment.
Vous l’aurez compris. Nous voulons parler du sympathique et très courageux professeur Dame Mbodj, que les télés s’arrachent pour la verve, l’honnêteté, et que les tailleurs recherchent pour savoir qui d’entre eux réussit la performance de lui confectionner ses habits bien singuliers. Enseignant depuis le Moyen-âge ou presque, le syndicaliste (comme beaucoup de ses pairs), n’a jamais attaché une importance particulière à la mode ou aux futilités du genre.
Les deux-pièces, les sahariennes ou les vestes-manches- courtes des instituteurs lui suffisaient. L’essentiel étant de porter propre et correct. Mais ces temps-ci, on dirait que Dame fait dans la provocation. Avez -vous vu ses chemises- vestes au col langue- de chat ? Ses vareuses au col-Mao simplifié Nul doute possible. Le grand «je m’en-foutiste » de Dame Mbodj, est en train de créer une nouvelle mode chez ses fans.
Une mode ressuscitée de sa jeunesse sans doute. Pourvu seulement qu’il rencontre des âmes charitables comme le couturier Laye Diarra, avant de devenir député par défaut ou chargé de mission chez Sonko- Lumumba.
Sébé