Maintenant, nous ne manquons plus de rien. Enfin presque. Nous avons à peu tout pour être heureux, et capables d’épater les voisins pour qui Dakar remplace souvent Paris, quand ils sont fauchés.
Entre autres, nous avons du pétrole, du zircon, du gaz, du gaz lacrymogène en pagaille, des matraques turques dernier cri pour jeunes et adultes, des députés faux- monnayeurs, des faussaires brevetés, des griots d’Etat multi milliardaires, et même côté jardin, des religieux qui se disputent la « Une » des médias, à défaut de fortifier nos connaissances en religion.
Ils sont des centaines à garnir les vitrines de nos médias, et chaque télé possède son « Oustaz » d’office.
Parmi eux, justement, celui à la mode qui disait que la musique est « haram », et qu’on a retrouvé en plein concert à Bercy, au moment où, de l’autre côté, on découvrait le Mara qui, pour plaire à Big Mack, lui a déclaré sa flamme en public, avant d’inviter les Sénégalais mécontents, à aller boire toutes les mers du monde, si sa « profession de foire » les dérangeait.
Qui disait encore que nos désirs passent toujours avant des piétés XL ?
Sébé