Si le mariage est pour le meilleur et pour le pire, Hamidou Ndao et sa femme ne sont pas allés au bout de cette logique. Car, à l’issue de leur idylle qui a duré plusieurs années, ils ont fini par se séparer de la manière la plus moche.
Parce que Hamidou Ndao, au cours d’une dispute conjugale avec sa femme, a donné des coups de machette à son épouse et à son beau-fils Moustapha Mbaye.
Ce qui fait que ce dernier ainsi que sa mère l’ont traduit hier devant le juge des flagrants délits de Dakar pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 20 jours.
Selon l’accusation, au moment où le sieur Hamidou Ndao se disputait violemment avec son épouse, Moustapha Mbaye a voulu défendre sa mère pour qu’elle ne soit pas battue par son beau-père.
C’est ainsi qu’il reçut le coup de machette sur l’avant-bras gauche.
D’après sa mère, le jour des faits, Hamidou Ndao lui avait dit qu’il la répudiait. Ce, avant de lui donner injonction de quitter le domicile conjugal.
Mais, dit-elle, elle a catégoriquement refusé, en soutenant qu’elle contribue aux dépenses de la maison et au paiement du loyer. C’est là que son époux l’a menacée de lui faire la peau s’il la retrouve à la maison.
Cette partie civile qui a réclamé à titre de dédommagement la somme de 600.000 a déclaré : «après que j’ai fermé la porte à clé, à son retour, il a grimpé sur le balcon avant d’atterrir dans la chambre. Il a saisi sa machette et m’a infligé un coup sur l’avant-bras. Il a aussi asséné un autre coup de machette sur le bras de mon fils alors que celui-ci était venu nous séparer».
À son tour, son fils Moustapha Mbaye a demandé la même somme pour son préjudice après avoir confirmé les accusations de sa mère contre son beau-père.
Pour sa part, le père de famille âgé de 72 ans n’a pas cherché à contester ces faits. Il a de ce fait souligné avoir donné un coup de coupe-coupe à Moustapha Mbaye qui lui a infligé un coup de poing à l’œil.
Le procureur a requis l’application de la loi pénale là où les avocats de la défense ont sollicité une application bienveillante de la loi.
Au terme des débats, Hamidou Ndao a été reconnu coupable puis condamné à 6 mois de prison assortis du sursis et à payer à titre de dédommagement la somme de 600.000 F Cfa à son beau-fils Moustapha Mbaye.
Par contre, sa femme a été déboutée de sa constitution de partie civile.