Au cours de l’année 2021, le Bureau des Plaintes et Dénonciations (BPD) a enregistré 100 plaintes et dénonciations, ce qui porte le nombre total de plaintes enregistrées depuis la création de l’OFNAC à 1750.
A l’image des années précédentes, les saisines de l’OFNAC par voie de courrier (physique) présentent une certaine prédominance par rapport aux autres modes de saisine. Elles ont représenté 47% des plaintes reçues. Ce nombre, quoiqu’important, révèle une baisse en valeur absolue par rapport aux chiffres de l’année dernière (62,8% des plaintes). Cette tendance baissière semble être à l’avantage de la plateforme de réception électronique (mail et interface du site web) qui affiche un pourcentage de 32%, soit 13 points de plus qu’en 2020 (21%). Dans le même temps, la saisine par appel téléphonique a connu également une légère hausse passant de 16% en 2020 à 21% cette année.
Dakar occupe le 1er rang
Les plaintes anonymes ont représenté 35% en 2021, soit 5 points de plus que l’année antérieure (30,23%). En outre, l’on constate que les plaignants sont plus enclins à garder l’anonymat lorsqu’ils appellent sur le numéro vert (18%) que lorsqu’ils saisissent l’Office par voie de courrier physique (10%) ou électronique (7%).
Les plaintes provenant de la région de Dakar culminent à 60 et occupent le premier rang devant celles provenant de personnes résidant à Thiès (09). Les autres régions comptabilisent des taux relativement faibles. Cependant, la région de Kolda qui n’avait enregistré aucune plainte en 2019 et en 2020, totalise 02 plaintes cette année. Par ailleurs, il convient de souligner qu’aucune plainte en provenance de la région de Ziguinchor n’a été reçue.
1750 plaintes reçues en 10 ans
Les plaignants ont été nombreux à viser des faits de détournement de deniers publics (15), de corruption et de mauvaise gestion (10), de fraude (09), d’abus de pouvoir, d’enrichissement illicite et de fraude et corruption (08). Les litiges fonciers ont également été évoqués dans 07 plaintes ou dénonciations. Les autres faits visés ont porté sur des infractions diverses dont certaines ne relèvent pas de la compétence de l’Office. Ces plaintes font l’objet d’un classement sans suite après étude. La décision de classement est portée aussitôt à l’attention du plaignant si ce dernier est identifiable.
Les principales entités mises en cause sont les collectivités locales et les établissements publics, qui à eux seuls, comptabilisent cinquante (50) plaintes et dénonciations, soit la moitié des plaintes enregistrées. 15 plaintes ont visé des établissements ou sociétés privés, 11 plaintes ont visé des particuliers, 05 ont ciblé la Police et 03, la Gendarmerie.
- BA