La Direction de SOS Villages d’Enfants au Sénégal a lancé hier le projet sur YouthCan qui vise l’employabilité des jeunes à promouvoir un travail décent. L’objectif est de participer au développement des communautés locales.
Le chômage anéantit souvent l’optimisme et l’espoir des jeunes. Au Sénégal, le taux de chômage des personnes âgées de 15 ans ou plus est évalué à 13,4 %. Ce phénomène est plus noté en milieu urbain où 16,9 % de la population active sont au chômage. Le projet de SOS villages d’enfants veut mener le combat. C’est dans ce cadre qu’il a lancé hier, le projet YouthCan qui cherche à renforcer l’employabilité et l’autonomie des jeunes par le biais du mentorat, de la formation aux compétences et de la découverte du monde du travail.
Selon le coordonnateur national des partenariats institutionnels, Bakary Fadiga, cet atelier est la suite du premier atelier de lancement de cette initiative de YouthCan qui s’est tenu le 10 novembre l’année dernière et aujourd’hui avec les partenaires qui étaient présents durant le premier atelier, nous sommes en train de faire la planification de YouthCan. Dans cette planification, souligne-t-il, les entreprises vont s’engager à prendre des jeunes aussi bien bénéficiaires de SOS villages d’enfants que de la communauté en leur proposant des stage et en faisant de sorte que leurs employés deviennent des mentors. « Notre mission est de donner aux familles qui sont en difficultés les moyens de bâtir leur propre avenir », a t-il dit.
A l’en croire, les enfants et les jeunes privés de prise en charge parentale ou risquant d’en être privés ne disposent pas souvent d’un réseau de soutien social fort ou de modèle positif ni d’une éducation de qualité, d’une formation aux compétences, de réseaux et d’expériences professionnelles. Dès lors, un accompagnement plus structuré en matière d’éducation et d’orientation scolaire et professionnelle devient un impératif pour SOS Villages d’Enfants. Dans ce sens, nous intervenons à tous les stades du développement des enfants et des jeunes afin de les préparer à l’autonomie, de la petite enfance à l’âge adulte. Nous renforçons aussi la prise en charge et le développement des jeunes pour leur permettre de mieux réussir dans la vie.
Pour Adjoua Rokhya Bassene, jeune de SOS villages d’enfants, il y a un programme qui est mis en place pour les jeunes pour faciliter leur insertion professionnelle. « Ce que nous attendons de ce programme c’est tout ce qui a été présenté jusque-là soit pérenne et que ça porte les fruits. En effet, on a mis en place ce projet pour permettre les jeunes Sos villages d’enfants de nous donner les moyens qu’il faut pour qu’on soit compétitif sur le marché et qu’on ne se sente pas lésé. Ce qu’on attend c’est que ça ne s’arrête pas là, que ça soit ouvert à tous les gens qui sont dans le besoin de se former et de chercher de l’emploi. Je ne dirais pas que ça peut résoudre le problème des jeunes à 100% mais ça peut apporter un plus ce n’est pas le travail à la base de SOS ou de DHL et autres, c’est le travail de l’Etat et c’est une invitation à celui-ci pour qu’il y fasse davantage », estime-t-elle.
DJANGA DIA