La question de l’accès à l’eau sera au coeur des débats à l’occasion du forum international de l’eau qui se tiendra a Dakar après un report pour cause de pandémie de Covid-19, en 2021. Le thème retenu cette année «Sécurité de l’eau pour la paix et le développement durable» vient en parfaite adéquation avec une nouvelle étude sur l’accès à l’eau dans plusieurs pays africains.
L’eau source vitale pour la vie comme on le dit de coutume, est au centre des préoccupations dans le monde surtout en Afrique. Certains pays africains sont confrontés à des problèmes d’accès au liquide précieux. selon une nouvelle étude, les rumeurs sur l’épuisement des réserves en eau pourrait être épuisées dans les années à venir deviendront des mauvais souvenirs.
Cette étude réalisée par WaterAid et l’organisation British Geological Survey (BGS), démontre que les inquiétudes sur l’épuisement des réserves en eau viennent d’être démenti par une nouvelle découverte qui démontre que nombreux sont des pays africains qui disposent d’eau souterraine qui leur permettront de survivre à au moins cinq années de sécheresse voire à plus de 50 années.
Tenant compte de l’importance de l’eau, cette étude vient au moment où plusieurs chefs d’État se réunissent au Forum mondial de l’eau a Dakar à partir de ce Lundi. Une occasion pour les responsables de ces organisations d’affirmer que les eaux souterraines présentes presque partout sous terre, dans les interstices du sol, du sable et de la roche ont le pouvoir de sauver des centaines de milliers de vies et de protéger le monde entier contre le changement climatique.
A en croire au directeur général de WaterAid Tim Wainwright les conclusions construisent le mythe selon lequel l’Afrique manque d’eau. Selon lui des millions de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable sur le continent. Pourtant des réserves d’eau dorment sous leurs pieds et sont par ailleurs pour la plupart reconstituées chaque année par les précipitations et autres eaux de surface.
Plus loin, le directeur informe que si les nappes phréatiques étaient exploitées, des millions de personnes auraient accès à de l’eau saine et salubre, quelles que soient les conséquences de la crise climatique laisse t-il entendre. Parmi ces pays concernés, il ya le cas de l’Éthiopie et de Madagascar, où seule la moitié de la population environ peut s’approvisionner en eau salubre, ainsi que de l’essentiel des territoires du Mali, du Niger et du Nigéria.
Selon cette étude des pays au sud du Sahara pourraient s’approvisionner de 130 litres d’eau potable chaque habitant, par jour, à partir des eaux souterraines sans utiliser plus de 25 % de la recharge moyenne à long terme, et dans la plupart des cas, moins de 10 %. Cela signifie que les eaux souterraines pourraient prémunir les populations des impacts du changement climatique pendant de nombreuses années, même dans l’éventualité peu probable où il ne pleuvrait pas démontre le document.Ce qu’il fait savoir, en Afrique beaucoup de personne se réveille tous les jours tôt le matin faire des kilomètres pour aller chercher de l’eau dans un ruisseau voisin . Et ce rapport qui vient dans un contexte où beaucoup de pays africains vont se rassembler au 9eme forum international de l’eau pour afin trouver des solutions pour ces personnes de trouvant dans ses situations a disposer d’un approvisionnement régulier en eau ce qui serait un vrai soulagement déclare l’ ONG WaterAid.
Au terme ce rapport explique également que si les eaux souterraines sont largement sous-utilisées en Afrique subsaharienne, des lors qu’il ya une surutilisation dans d’autres parties du monde principalement en Asie du Sud.