En vue de l’élection Présidentielle de la Côte d’Ivoire, les ivoiriens lancent la candidature du Président Alassane Ouatara depuis Dakar. Selon le directeur-adjoint de RHDP, parti dudit Président, ils ont sollicité et obtenu la candidature de leur leader pour qu’il puisse continuer à diriger leur pays comme il l’a fait, après une crise post-électorale en 2010.
«A son arrivée du pouvoir jusqu’à 2020, Alassane Ouattara a démontré sur tous les plans que c’est le candidat idéal sur les plans de l’infrastructure, de la santé et du social sans oublier la paix qui est une réalité en Côte d’Ivoire. Nous sommes derrière lui, cela a été difficile pour lui car il s’était déjà engagé de passer le flambeau à la nouvelle génération avec le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Il a accepté de relever le défi pour notre pays », dit-il. Selon Hassan Koné, cette candidature est décriée sur deux plans. «On nous dit qu’il avait donné sa parole pour passer le flambeau, nous étions sur le plan d’investir Amadou Gon Coulibaly, mais malheureusement, il a été rappelé à Dieu et donc il fallait trouver une solution à deux mois de l’élection. Et ce serait une grave erreur politique de désigner un candidat qu’on ne connait pas », fait-il savoir. Et de poursuivre: «Les militants ont sollicité le Président Ouattara et c’est son destin ». Il est d’avis que l’opposition qui conteste sa candidature n’a pas d’arguments car dit-il : « sur le coté de la Constitution car elle a été claire ». Et de renchérir : « En novembre 2016, nous avons voté une nouvelle Constitution qui constitue la troisième république et conforme aux exigences de la République avec les différents articles qui permettent au Président d’être candidat pour la troisième République». Le directeur-adjoint de RHDP souligne toutefois éviter de polémiquer sur cette question. «Le Conseil Constitutionnel qui est habilité à valider la candidature Pour le reste, nous continuons notre campagne et le soir du 31 octobre, nous allons gagner cette élection. Et ce sera la Côte d’Ivoire qui va gagner », rassure-t-il. Il rappelle que la crise n’arrange personne car la dernière en date a fait 3 mille morts. « L’opposition peut manifester mais elle doit s’inscrire dans la paix et ne doit pas empêcher les citoyens de vaquer à leur occupation. Nous sommes inscrits dans la paix et il ya une majorité silencieuse », conclut-il.