Les penseurs disent que la reconnaissance, c’est souligner l’importance à nos yeux de ce que nous avons reçu. C’est une appréciation accompagnée d’un sentiment de contentement pour la personne qui la reçoit, un « don », dans le sens où il n’y a aucune obligation chez les personnes qui l’ont manifestée.
En décidant donc de donner le nom de Abdoulaye Wade au stade national qui sera baptisé ce jour, Big Mack aura fait acte de générosité bien saluée par ses compatriotes, quoi que (pensent certains de ses contempteurs), une université ou une grande institution aurait été plus opportune, vu la dimension intellectuelle du parrain.
Dans la même mouvance d’ailleurs, les adversaires politiques parlent plutôt de coup de Jarnac à l’endroit de la famille Wade. Ils disent ne pas comprendre que le Président dédie un stade au président Wade, pendant qu’il maintient son fils en exil au Qatar, l’empêchant même de se déplacer dans d’autres pays étrangers, comme en France pour rendre visite à ses enfants.
Quel genre de Teranga est alors attribué à Wade, se demandent-ils ?
Sebe