La fête a été gâchée. En marge du match d’ouverture de la CAN 2021 entre le Cameroun et le Burkina Faso (2-1), trois journalistes algériens ont été agressés à l’arme blanche, dont un travaillant pour le média DZ Foot, qui a donné des détails de cette attaque sur Twitter.
Les faits se sont déroulés vers 22h, à Yaoundé, la capitale camerounaise. À proximité de leur hôtel, les trois victimes auraient été attaqué par « un groupe pour l’heure non-identifié, et en possession d’armes blanches », précise DZ Foot. Après plusieurs coups de couteaux, les assaillants seraient repartis avec trois portables, une sacoche et un passeport. Le média algérien indique que les journalistes ont pu rapidement s’enfuir et que « leurs jours ne sont pas en danger » malgré cette agression.
D’après le communiqué, publié dimanche soir, la police camerounaise « n’était toujours pas présente sur les lieux de l’agression plus d’une heure après le signalement des faits ». DZ Foot réclame désormais à la Confédération africaine de football (CAF), au Comité d’organisation de la CAN (COCAN) et à la police locale d’assurer la sécurité à l’ensemble des acteurs de cette CAN 2021, sur et en dehors du terrain.
Après l’annonce de cette attaque, la Fédération algérienne de football et plusieurs joueurs de la sélection des Fennecs ont apporté leur soutien aux journalistes. « La Fédération algérienne de football, à travers son président, Amara Charaf-Eddine, tient à condamner vigoureusement la lâche agression dont ont fait l’objet trois journalistes algériens à Douala, au Cameroun, en l’occurrence M. Smail Mohamed Amokrane, du quotidien Compétition, M. Mehdi Dahak, de DZ Foot, et M. Mohamed Aissani, de l’APS (Agence presse service) ».