C’était dans le cadre du dossier Collé Ardo Sow, fin 2015 début 2016, sur la Corniche, la célèbre couturière avait entrepris de construire sa demeure provoquant ainsi la colère de la P.E.R.L qui commença immédiatement à organiser des manifestations pour la faire renoncer au projet.
La P.E.R.L, c’est la plateforme pour l’environnement et la réappropriation du littoral, une association à but non lucratif de riverains, dont Pierre Atépa Goudiaby est le président d’honneur.
Un jour, de retour d’une enquête sur le terrain, je passais chez l’architecte pour avoir des nouvelles du dossier en cours.
Il me fit savoir que les choses progressaient lentement, mais que l’association se heurtait à la résistance des dames Ndour et Sow, qui sûrement voulaient en découdre, certaines de leurs relations et de leurs gabarits sociaux.
C’est Surtout Aby Ndour qui persistait à occuper un rond-point entier pour un projet de restaurant, malgré le refus opposé par les jeunes du coin et d’étudiants dont de nombreux sculpteurs bénévoles qui travaillaient déjà sur le site.
Il ajouta qu’il avait personnellement pris contact avec Aby Ndour pour lui signifier l’importance de la place qu’elle doit débarrasser, mais que cette dernière persistait dans son refus de bouger, croyant sans doute que c’est l’espace qu’elle occupait qui attirait la convoitise.
Je lui fis savoir alors qu’Aby Ndour n’allait pas facilement lâcher, mais il me répondit que quand on mène une guerre, ce n’est pas pour voir l’adversaire courber l’échine et se plier aux ordres.
Difficile dans ces conditions de croire qu’à la même période Atépa pouvait chercher à roucouler avec Aby Ndour.
Cebe