Les résultats de l’atelier de clôture sur l’étude de vulnérabilité dans le secteur agricole vont contribuer à l’identification d’options pour l’élaboration du Plan national d’adaptation selon les experts.
Les études de vulnérabilité dans le secteur agricole sont scientifiquement réalisées pour voir le degré de vulnérabilité. Il s’agit des sols, des ressources en eau avec leur niveau de dégradation et celui des ménages, dont les revenus, les facteurs de production etc…
En prenant l’exemple de Kolda avec le riz et le maïs, à l’horizon 2035 et 2050 avec les recommandations des scientifiques sur les méthodologies, il s’agira de voir si les résultats restent positifs. Selon Dr Yacine Badiane Ndour de la Fao, la finalité sera d’identifier des options d’adaptation et des stratégies devant permettre le Plan national pour le secteur de l’agriculture pour le Gouvernement du Sénégal. « Etant en phase avec le Pse et le Pracas, le niveau de vulnérabilité est variable. Il s’agit des conditions socio-économiques comme Kolda.
Le département de Vélingara et de Médina Yoro Foula sont plus vulnérables que le département de Kolda », dit-elle. Selon Dr Yacine, ce qui est essentiel, c’est que ce plan d’action devra permettre au Sénégal de mettre des stratégies pour réduire les risques climatiques et la vulnérabilité des ménages. Pour Boubacar Dramé, Conseiller Technique au Ministère de l’Agriculture, il faut avoir des plans régionaux pour prendre en compte les spécificités pour chaque zone. « Il faut voir les options d’adaptation et faire un plan. Il faut une démarche inclusive mais avec l’appropriation des autorités locales », rappelle Dramé. Il est prévu des échanges avec les parties prenantes en vue de jeter les bases d’une forte implication.
De même, cette étude entre dans le projet réalisé par l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), en collaboration avec le consortium de recherche en agriculture mis en place dans le cadre du projet d’appui scientifique au plan national d’adaptation (PNA).
MOMAR CISSE