Après l’annonce de la date de démarrage des activités du Train express régional(TER) par le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, le Collectif des impactés du Ter est sorti du silence après avoir rencontré Vendredi passé le directeur de l’Apix.
Alors que le démarrage des activités du Train express régional (Ter) est prévu le 24 Décembre prochain; le collectif ne compte pas laissé prise. En effet, les membres dudit collectif ont souligné que l’Apix est en train de trahir sa parole, en tant que maître d’ouvrage du projet. « Il faut le dire, l’Apix, qui était notre interlocuteur parce que c’est elle le maître d’ouvrage du projet, a fait un blocage de manière délibérée uniquement pour créer du dilatoire et retarder les choses mais aussi pour nous faire souffrir encore. Nous avons déjà souffert depuis 4 ans. » a fait savoir Macodou Fall président dudit collectif dans les colonnes de Dakar matin.
Selon le Coordonnateur national, Ibrahima Cissé, « L’Apix a confisqué illégalement nos biens et nous fait courir depuis 4 années pour des pères de famille dont les maisons ont été démolies ; pour d’autres, on a démoli leurs espaces de travail et depuis ils courent derrière leur indemnisation, leur recasement et leur accompagnement social. L’Apix a bloqué cela sous prétexte qu’on lui a donné trop de dossier.
Il y a 2.000 réclamants qui ont des dossiers bétons. Certains n’ont pas été payés, d’autres ont été payés de manière discriminatoire et il y a certains qui ne sont ni relogés, ni payés. Aujourd’hui, les impactés du Ter réclament à l’Etat du Sénégal 50 milliards Fcfa et sur des bases très claires ».
Ce dernier de révéler que « Le projet de construction du nouveau marché de Thiaroye était estimé à 7 milliards Fcfa. A ce jour, nous pouvons dire que le travail est à mi-chemin. Au niveau du site de recasement des ménages, qui était estimé à 3 milliards et dont l’argent a été décaissé par la Bad, , rien n’est fait ; c’est la même situation avec les brocanteurs et artisans qui avaient un site au niveau de Diamniadio qui devait être réhabilité avec beaucoup d’infrastructures dedans. Rien n’est fait et pourtant on avait estimé le financement à 3 milliards.
Et pour le marché Mame Diarra de Pikine Icotaf, 600 entreprises ont étaient réduites en poussière et ces pères de famille vivent dans l’extrême pauvreté parce que tout simplement ils n’ont pas étaient relogés ni recasés ».