Pour celle qui dit adorer le Fouta et les bords du Dande Mayo, le ciel commence à s’assombrir.
De par son geste discourtois, Fatoumata Ndiaye aurait certes gagné assez d’argent pour s’acheter des bagnoles et des fringues. Mais de par ce geste également peu louable, elle aura réussi à montrer ce que valent, de nos jours, certaines paroles d’honneur sénégalaises.
Du toc sur toute la ligne. Fatou « Tant pis a vu faire, et elle a suivi l’exemple. Pas besoin de Var, pas besoin d’aller loin, non plus, pour constater que celle qui disait récemment à Ousmane Tounkara des USA qu’elle n’était pas du genre à ravaler ses vomissures, avait en revanche, minutieusement préparé son coup.
Il s’agit maintenant de répondre à tous ceux qui l’attaquent ou contre-attaquent, mais aussi de donner suite à deux affaires encombrantes que nos compatriotes suivent de près.
Entendez la plainte de Thierno Bocoum qu’elle a accusé d’être corrompu à hauteur de 200 millions de frs, la furie des membres du Fouta Tampi authentique qui l’accusent de haute trahison, et enfin, la déception des habitants de Matam, mécontents d’avoir été arnaqués par un fils du pays.
Fatou « Tant pis » pourra t’-elle se relever un jour de son infamie? C’est la question que tout le monde se pose, quand on mesure l’importance de l’honneur au Fouta.